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Conseils á L’Eglise
le entre toi et lui seul”. Ne parlez pas à d’autres de ses torts. Sinon,
le bruit se propage de l’un à l’autre et au fur et à mesure le mal
grandit jusqu’à ce que l’Eglise toute entière en souffre. Réglez
l’affaire entre vous et lui seul. Tel est le plan de Dieu. “Ne te hâte
pas d’entrer en contestation, de peur qu’à la fin tu ne saches que
faire, lorsque ton prochain t’aura outragé. Défends ta cause contre
ton prochain, mais ne révèle pas le secret d’un autre.”
Proverbes
25 :8, 9
. Ne supportez pas le péché d’autrui, mais d’autre part, ne
le révélez pas, car vous augmentez ainsi la difficulté en donnant
au reproche une allure de vengeance. Que la correction se fasse
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de la manière indiquée par la Parole de Dieu. Ne laissez pas mûrir
le ressentiment. Ne permettez pas à la blessure de s’envenimer de
telle sorte que des mots empoisonnés vous échappent et souillent
l’esprit de ceux qui les entendent. Ne permettez pas à des pensées
amères de remplir l’esprit de votre frère et le votre. Allez à lui et
réglez l’affaire avec humilité et sincérité. Quel que soit le caractère
de l’offense, cela ne change pas le plan que Dieu a pourvu pour le
règlement des malentendus et la réparation des torts causés à une
personne. Parlez seul à seul et dans l’Esprit du Christ avec celui
qui est fautif, suffira souvent à écarter la difficulté. Abordez-le avec
un cœur rempli de l’amour du Christ et cherchez à arranger les
choses. Raisonnez calmement. Ne laissez pas échapper des paroles
de colère. Faites appel à ses meilleurs sentiments. Souvenez-vous
de ces paroles : “celui qui ramènera un pécheur de la voie où il
s’était égaré sauvera une âme de la mort et couvrira une multitude de
péchés.”
Jacques 5 :20
. Apportez à votre frère le remède qui guérira
la maladie du mécontentement. Faites votre part pour l’aider. Pour
l’amour de la paix et l’unité de l’Eglise, que ce soit pour vous un
privilège aussi bien qu’un devoir. Si votre frère vous écoute, vous
avez gagné un ami. Le ciel entier est intéressé à cette entrevue entre
l’offenseur et l’offensé. Lorsque celui qui a commis la faute accepte
la réprimande faite avec l’amour du Christ et qu’il reconnaît ses
torts, demandant pardon à Dieu et son frère, un rayon de soleil venu
du ciel remplit son cœur. Le différend est terminé, l’amitié et la
confiance renaissent. L’huile de l’amour fait disparaître la tristesse
causée, l’Esprit de Dieu unit les cœurs et cette union est scellée
aux accords d’une harmonie céleste. Tandis que ceux qui s’unissent
ainsi dans une communion chrétienne, prient ensemble le Seigneur et