Conseils sur l’économat.
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si, dans sa providence, il avait vu que c’était pour nous la meilleure
méthode. Il aurait pu charger les anges de faire connaître la vérité
au monde entier, sans le secours humain. Il aurait pu écrire dans
l’azur du ciel pour faire connaître au monde sa volonté. Dieu n’a
pas besoin de notre or ni de notre argent. Il dit : “Tous les animaux
des forêts sont à moi, toutes les bêtes des montagnes par milliers...Si
j’avais faim, je ne te le dirais pas, car le monde est à moi et tout ce
qu’il renferme.”
Psaumes 50 :10, 12
. Quelque soit notre rôle dans
les progrès de la cause de Dieu, c’est une grâce que le Seigneur nous
a faite. Il nous a honorés en nous appelant à être ses collaborateurs.
Cette coopération des hommes à son œuvre est destinée à développer
notre générosité par un exercice constant. La loi morale enjoignait
l’observance du sabbat, qui n’était pas un fardeau, à moins d’une
transgression qui entraînant les châtiments prévus par la loi. Le sys-
tème de la dîme n’était pas non plus un fardeau pour ceux qui étaient
fidèles. Cette règle donnée aux Hébreux n’a jamais été abrogée
Par celui qui en est l’auteur. Au lieu de perdre de sa force, elle
aurait dû être maintenue et établie dans l’ère chrétienne, au fur et à
mesure que l’on comprenait mieux que le salut ne pouvait s’obtenir
que par le Christ. L’Evangile, en se répandant au loin, exigeait des
moyens financiers toujours plus importants pour soutenir la lutte qui
suivit la mort du Christ ; aussi la libéralité devint-elle un devoir plus
urgent que du temps des Hébreux. Aujourd’hui, Dieu ne demande
pas moins, il exige plus encore que jamais au cours de l’histoire.
Le principe établit par le Christ, c’est que les dons et les offrandes
devraient être en proportion de la lumière et des bénédictions reçues.
“On demandera beaucoup à qui l’on a beaucoup donné.”
Luc
12 :48
.
Un flot de lumière jaillit de la Parole, et il ne faut négliger aucune
occasion d’en bénéficier. Lorsque tous rendrons au Seigneur ce qui
lui revient ; les dîmes et les offrandes, le chemin sera ouvert pour
que le monde entende le message pour notre époque. Si le cœur des
enfants de Dieu débordait d’amour pour le Christ, si chaque membre
d’église était animé de l’esprit de sacrifice, si tous manifestaient une
grande sincérité, on ne manquerait pas de fond pour l’œuvre dans
notre pays et dans les missions étrangères. Nos ressources se multi-
plieraient ; des milliers de portes s’ouvriraient à l’Evangile. Si les
Adventistes s’étaient conformés aux dessins de Dieu en proclamant