Introduction : Le don prophétique d’Ellen G. White
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tronneraient ; il deviendrait populaire, et ferait un plus grand travail.
Cela semblait très intéressant.”
“Je vis leurs visages luire, et ils commencèrent à travailler sur
une politique qui ferait de
Sentinel
un succès populaire. Le sujet
fut abordé par des hommes qui avaient besoin de la vérité dans leur
esprit et leur âme.”
Il est clair qu’elle vit un groupe d’hommes discuter la politique
éditoriale de ce journal. A l’ouverture de la session de la Conférence
Générale en Mars 1891, madame White fut contactée pour s’adres-
ser aux ouvriers chaque matin à cinq heures trente ainsi qu’à toute
l’assemblée de 4,000 personnes le Sabbat après-midi. Son texte le
Sabbat après midi fut : “Que votre lumière luise ainsi devant les
hommes, afin qu’ils voient vos bonnes œuvres, et qu’ils glorifient
votre Père qui est dans les cieux.” Tout le discours fut un appel
aux Adventistes du Septième Jour à maintenir les caractéristiques
particulières à leur foi. Trois fois durant la réunion, elle commença
à raconter la vision de Salamanca, mais chaque fois elle en fut em-
pêchée. Les événements de la vision lui quittaient tout simplement
l’esprit. Elle dit alors : “Je vous en dirai davantage à ce sujet plus
tard.” Elle terminait son sermon après environ une heure de temps et
c’était la fin de la réunion. Tous avaient remarqué qu’elle n’arrivait
pas à se rappeler la vision.
Le président de la Conférence Générale s’approcha d’elle pour
lui demander si elle se chargerait de la réunion du matin.
“Non,” répondit-elle : “Je suis exténuée ; j’ai donné mon témoi-
gnage. Faites d’autres arrangements pour la rencontre du matin.”
D’autres dispositions furent prises.
Sur le chemin de la maison, madame White dit aux membres de
sa famille qu’elle n’assisterait pas à la réunion du matin. Elle était
exténuée, et elle rentrait pour bien se reposer. Elle allait rester au
lit le dimanche matin et des arrangements avaient été faits dans ce
sens.
Cette nuit là, après la clôture de la session de la conférence, un
petit groupe d’hommes se réunit dans un des bureaux du bâtiment de
Review and Herald. A cette réunion, il y avait des représentants de
la maison d’édition qui avait fait paraître
American Sentinel,
ainsi
que des représentants de l’association de la liberté religieuse. Ils
se rencontrèrent pour discuter et résoudre un problème délicat : la