Chapitre 8 — “Me voici, Seigneur, envoie-moi”
La fin est proche ; elle arrive sur nous furtivement, imperceptible-
ment, silencieusement, comme un voleur qui s’avance à pas feutrés,
dans la nuit, pour surprendre ceux qui, insouciants et nullement prêts,
se sont endormis. Que le Seigneur fasse descendre son Esprit sur les
cœurs qui se sentent satisfaits pour qu’ils cessent de dormir comme
tant d’autres, mais deviennent vigilants et sobres.
Bientôt la vérité triomphera dans la gloire, et tous ceux qui
choisissent maintenant d’être ouvriers avec Dieu triompheront avec
elle. Le temps est court ; la nuit vient où nul ne peut travailler. Que
ceux qui se réjouissent dans la lumière de la vérité présente se
pressent de la communiquer à d’autres. Le Seigneur demande : “Qui
enverrai-je ?” Ceux qui désirent se sacrifier par amour pour la vérité
doivent répondre maintenant : “Me voici, Seigneur, envoie-moi.”
Nous n’avons accompli qu’une petite partie de l’œuvre évan-
gélique que Dieu veut nous voir accomplir dans notre entourage et
auprès de nos amis. Il existe dans chaque ville de notre pays des gens
qui ne connaissent pas la vérité. Et au-delà des océans se trouvent
de nouveaux champs que nous devons défricher et ensemencer.
Tes-
timonies for the Church 9 :43, 44 Testimonies for the Church 3 :366,
367
.
Nous sommes au seuil du temps de détresse, et des difficultés à
peine soupçonnées sont devant nous. Un pouvoir diabolique pousse
les hommes à faire la guerre au ciel. Ils se joignent à Satan pour
tenter d’anéantir la loi de Dieu. Ils ressemblent de plus en plus aux
contemporains de Noé, emportés par le déluge, et aux habitants de
Sodome, consumés par le feu du ciel. Les puissances infernales sont
à l’œuvre pour détourner les esprits des réalités éternelles. L’ennemi
a organisé les choses de manière à favoriser ses propres desseins.
Affaires, sports, modes, voilà ce qui occupe hommes et femmes.
Les plaisirs et les mauvaises lectures faussent le jugement. Dans le
chemin qui conduit à la perdition se trouve une longue procession.
Le monde, rempli de violence, livré à la débauche et à l’ivrognerie,
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