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La mère et son enfant
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Sa volonté est assez forte pour résister aux sautes d’humeur et ses
nerfs en seront grandement soulagés. Les enfants qui ont été privés
de la vitalité qu’ils auraient dû hériter de leurs parents devraient
être entourés des soins les plus attentifs. Par un respect absolu des
lois corporelles on peut grandement améliorer l’état de beaucoup de
choses.
Ibid., 249
.
Celle qui s’apprête à devenir mère doit se réfugier dans l’amour
de Dieu. Son esprit doit être en paix ; elle devrait se confier dans
l’amour de Jésus, mettre en pratique ses paroles, se rappeler que la
mère est la collaboratrice de Dieu.
Ibid., 249
.
Les époux doivent coopérer. Quel monde n’aurions-nous pas
si toutes les mères acceptaient de se consacrer sur l’autel de Dieu,
elles-mêmes d’abord, puis leurs enfants, aussi bien avant qu’après
leur naissance.
Ibid., 246
.
Beaucoup de parents tiennent pour négligeables les influences
prénatales, mais il n’en est pas de même pour Dieu. Le message
apporté deux fois, de la manière la plus solennelle, par un ange à
Manoach montre que ce sujet doit retenir notre plus grande attention.
En s’adressant à cette mère hébraïque [la femme de Manoach],
Dieu parle pour les mères de tous les siècles : “Elle observera tout
ce que je lui ai prescrit.” Le bien-être de l’enfant à venir dépend
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donc énormément des habitudes de sa mère, dont les goûts et les
passions doivent être soumis à des principes. Si elle veut accomplir
le dessein que Dieu a formé en lui donnant un enfant, elle doit éviter,
s’interdire un certain nombre de choses.
Ibid.
De nombreux pièges attendent les jeunes dans le monde, et ils
sont légion ceux qu’attire une vie faite de plaisirs égoïstes et sensuels.
Ils ne peuvent discerner les dangers cachés, ni l’issue redoutable du
sentier qui semble les conduire au bonheur. La satisfaction de leurs
appétits et de leurs passions épuise leurs énergies, et c’est ainsi que
des millions d’entre eux se perdent pour cette vie et pour l’éternité.
Les parents ne devraient pas oublier que leurs enfants rencontreront
ces tentations et il faudrait qu’ils les préparent à les surmonter dès
avant leur naissance.
Ibid., 246, 7
.
Avant la naissance, si elle [la mère] s’écoute, si elle est égoïste,
impatiente et exigeante, ces traits de caractère se retrouveront chez
le petit être. C’est ainsi que bien des enfants ont reçu à leur naissance
des tendances au mal presque insurmontables.