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L’éducation chrétienne
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De nombreuses familles qui, pour l’éducation de leurs enfants,
viennent habiter dans les centres où se trouvent nos grandes écoles,
feraient un meilleur service pour le maître en restant à l’endroit où
elles sont. Elles devraient encourager les membres de leur église
à former une école d’église, où les enfants de la région pourraient
recevoir une éducation chrétienne pratique. Ce serait bien plus profi-
table à leurs enfants et à eux-mêmes et à la cause de Dieu, si elles
restaient dans les petites églises où leur aide est nécessaire au lieu
de venir se fixer dans les grandes villes où, leur présence n’étant
pas utile, elles s’exposent constamment à tomber dans une léthargie
spirituelle.
Partout où il y a quelques observateurs du sabbat, les parents
devraient s’unir pour fonder une école d’église dans laquelle les
enfants pourraient être instruits. On devrait employer un maître chré-
tien qui, en tant que missionnaire consacré, éduquerait les enfants
de manière à ce qu’à leur tour ils deviennent des missionnaires.
Dieu nous convie solennellement à élever nos enfants pour Lui
et non pour le monde, à leur apprendre à ne pas s’unir à ce dernier,
mais à aimer, à craindre Dieu, et à garder ses commandements. Les
enfants doivent être pénétrés de l’idée qu’ils ont été formés à l’image
de Dieu, leur Créateur, et que le Christ est le modèle d’après lequel ils
doivent être façonnés. Il faudrait accorder une plus grande attention
à l’éducation qui communique la connaissance et qui contribue à
amener la vie et le caractère à la ressemblance divine.
Pour suppléer au manque d’ouvriers, Dieu désire que des centres
d’éducation soient fondés dans différents pays ; là des élèves d’ave-
nir seront initiés à des travaux pratiques et instruits dans la vérité
biblique. Ceux-ci fourniront ensuite un excellent travail dans de
nouveaux champs.
En plus de ceux qui doivent être éduqués et envoyés comme
missionnaires par nos Fédérations, des personnes, dans les diverses
parties du champ mondial, devraient être formées pour le travail
parmi leurs compatriotes et auprès de leurs voisins. Autant que faire
se peut, il est préférable et plus sûr qu’elles soient entraînées dans
le champ même où elles devront travailler. Il est rare que l’ouvrier
et l’œuvre aient à gagner du fait que le missionnaire doive aller
s’instruire ailleurs.