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Conseils á L’Eglise
trente-six. Il y avait en ce temps-là trois garçons à la maison de
quatre, neuf et douze ans.
Là se trouvait une bonne jeune femme chrétienne, employée pour
aider aux travaux domestiques, car M
me
White était souvent absente
et occupée à parler et à écrire. Cependant, M
me
White assumait les
responsabilités de la maison : la cuisine, le nettoyage, la lessive et
la couture. Il y avait des jours où elle se rendait à la maison de
publications où elle avait un endroit calme pour écrire. A d’autres
occasions, elle était dans le jardin pour planter des fleurs et des
légumes, échangeant des fois des plants avec des voisins. Elle était
déterminée à rendre le foyer aussi agréable qu’elle le pouvait pour
sa famille pour que les enfants considèrent le foyer comme l’endroit
le plus désirable qui soit.
[13]
Ellen White était une acheteuse prudente et les voisins adven-
tistes étaient contents de faire des achats avec elle car elle connaissait
les choses de valeur. Sa mère était une femme très pratique et avait
appris à ses filles beaucoup de leçons précieuses. Elle découvrit que
les choses faites modestement étaient à la longue beaucoup plus
coûteuses que les marchandises de bonne qualité.
Le sabbat était le jour de la semaine le plus agréable pour les
enfants. Ainsi la famille allait à l’Eglise et si l’ancien et madame
White n’avaient aucune présentation, la famille s’asseyait ensemble
pendant tout le service. Au déjeuner, il y avait des repas spéciaux
qui n’avaient pas été servis au cours de la semaine et si le temps
était clément, madame White sortait pour une marche dans les bois
avec les enfants ou en bordure de la rivière. Là, ils observaient les
merveilles de la nature et ils étudiaient les œuvres créées de Dieu.
S’il pleuvait ou s’il faisait froid durant la journée, elle rassemblait
les enfants autour du feu dans la maison et leur faisait une lecture,
souvent provenant de matériels qu’elle avait pris ici et là au cours
de ses voyages. Certaines de ces histoires faisaient plus tard l’objet
de livres que d’autres parents pouvaient utiliser comme lecture pour
leurs enfants.
Madame White à ce moment-là ne se portait pas bien, si bien
qu’elle perdait souvent connaissance au cours de la journée. Mais
cela ne l’empêcha pas d’avancer dans son travail aussi bien à la
maison que pour le Seigneur. Quelques années plus tard, en 1863,
elle reçut une vision au sujet de la santé et de la manière de pendre