L’observation du saint sabbat de Dieu
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branches se nourrissent de la vigne. La rosée de la grâce céleste de-
vrait tomber sur eux pour que leurs cœurs soient comme des plantes
précieuses dont les bourgeons s’ouvrent, s’étalent pour donner un
parfum de reconnaissance, comme des fleurs dans le jardin de Dieu.
Les enseignants devraient être des étudiants assidus de la parole
de Dieu, témoignant toujours du fait qu’ils apprennent les leçons
quotidiennes à l’école de Christ, et de leur capacité à communiquer
aux autres la lumière qu’ils ont reçue de Lui, qui est le Grand Maître,
la lumière du monde. Éventuellement, lorsque vous choisissez les
administrateurs, assurez-vous que ce ne soit pas dicté par les préfé-
rences personnelles, et nommez à ces postes de confiance ceux dont
vous êtes convaincus qu’ils aiment et craignent Dieu, et qu’ils feront
de Dieu leur conseiller.
“Il est donc permis de faire du bien les jours de sabbat.” Il faut
faire preuve, tant à la maison qu’à l’Eglise, du désir de se rendre
utile. Celui qui nous a donné six jours pour travailler, s’est réservé
le septième qu’il a béni et sanctifié. En ce jour, il veut bénir d’une
manière toute particulière ceux qui se consacrent à son service.
Le ciel entier observe le sabbat ; mais non dans l’oisiveté et dans
l’indolence. En ce jour, toutes les énergies de l’âme doivent être
mises à réquisition. Ne nous préparons-nous pas à rencontrer Dieu
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et le Christ, notre Sauveur ? Contemplons le Seigneur par la foi ; il
ne demande qu’à vivifier et à bénir ses enfants.
La miséricorde divine a ordonné que l’on s’occupe des malades
et des souffrants. Le travail requis pour les mettre à l’aise est un
travail nécessaire et non une violation du Sabbat. Mais tout travail
non nécessaire devrait être évité. Beaucoup reportent négligemment
jusqu’au commencement du Sabbat de petites choses qui auraient dû
être faites le jour de préparation. Cela ne devrait pas se faire. Tout
travail qui a été négligé jusqu’au début du temps sacré devrait rester
non fait jusqu’à ce que le Sabbat soit passé.
Si l’on doit éviter de cuisiner le jour du sabbat, il ne s’ensuit pas
nécessairement qu’il faille manger froid. En hivers, qu’on réchauffe
les aliments préparés la veille, et que les repas, bien que simples,
soient bons et appétissants. Qu’on prépare ce jour-là un plat qui soit
considéré comme un régal et qui ne paraisse pas sur la table chaque
jour.