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La sainte cène
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je ne vous donne pas comme le monde donne.”
Jean 14 :27 Jésus
Christ, 662
.
Quand nous prenons le pain et le vin, symboles du corps rompu
du Christ et de son sang répandu, nous ne pouvons nous empêcher
d’évoquer par la pensée le souvenir de la communion célébrée dans
la chambre haute. Il nous semble que nous visitons le jardin qui a
été consacré par l’agonie de celui qui porta les péchés du monde.
Nous assistons à la lutte par laquelle a été obtenue notre réconcilia-
[244]
tion avec Dieu.
Jésus Christ, 665
. Le Christ est comme crucifié à
nouveau au milieu de nous. En regardant au Rédempteur crucifié,
nous comprenons mieux la grandeur et la signification du sacrifice
consenti par la Majesté du ciel. Le plan du salut est glorifié devant
nous, et le souvenir du Calvaire éveille dans nos cœurs de vivantes
et saintes émotions. Des louanges à Dieu et à l’Agneau jailliront de
nos cœurs et de nos lèvres ; l’orgueil et le culte du moi ne peuvent
prospérer dans une âme qui garde le souvenir du Calvaire.
Jésus
Christ, 665
.
Quand nous contemplons par la foi, le grand sacrifice du Sei-
gneur, notre âme s’assimile la vie spirituelle du Christ. Dans de
telles conditions, chaque service de communion nous communique
une force spirituelle. Il s’établit ainsi une relation vivante entre le
croyant et le Christ, et, par lui, entre le croyant et le Père. Ce service
forme un lien entre les êtres humains dépendants de leur Dieu.
Jésus
Christ, 664-665
.
Le service de communion fait penser au retour du Christ. Il était
destiné à ranimer cette espérance dans l’esprit des disciples. Toutes
les fois qu’ils se réunissaient, en vue de commémorer la mort de
Jésus, ceci leur revenait à l’esprit : “il prit ensuite une coupe ; et,
après avoir rendu grâces, il la leur donna, en disant : Buvez-en tous,
car ceci est mon sang, le sang de l’alliance qui est répandu pour
beaucoup, pour le pardon des péchés. Je vous le dis, je ne boirai
plus désormais de ce fruit de la vigne, jusqu’au jour où j’en boirai
avec vous du nouveau dans le royaume de mon Père.” L’espérance
du retour du Seigneur était un réconfort dans les afflictions. Cette
pensée leur était précieuse au-delà de tout ce que l’on peut imaginer :
“Toutes les fois que vous mangez ce pain, et que vous buvez cette
coupe, vous annoncez la mort du Seigneur jusqu’à ce qu’il vienne.”
1 Corinthiens 11 :26 Jésus Christ, 663
.