Page 459 - Conseils

Basic HTML Version

Le temps de crible
455
joints à ceux qui appréciaient suffisamment la victoire et le salut
pour persévérer dans la prière, n’obtinrent rien et furent laissés en
arrière dans les ténèbres. Leurs places étaient immédiatement prises
par d’autres qui acceptaient la vérité et entraient dans les rangs. Les
mauvais anges continuaient à les entourer, mais ils n’avaient aucun
pouvoir sur eux. Voir
Ephésiens 6 :12-18
.
J’entendis ceux qui étaient revêtus de l’armure parler de la vérité
avec beaucoup de puissance. Celle-ci produisait son effet. Plusieurs
avaient été retenus : des femmes par leurs maris, des enfants par leurs
parents. Les âmes sincères qui avaient été empêchées d’entendre
la vérité l’acceptaient maintenant avec empressement. La crainte
des parents avait disparu ; seule comptait pour eux la vérité ; elle
leur était plus chère et plus précieuse que la vie. Ils avaient eu
faim et soif de la vérité. Je demandai ce qui avait produit ce grand
changement. Un ange me répondit : “c’est la pluie de l’arrière saison,
le rafraîchissement de la part du Seigneur, le grand cri du troisième
ange.”
Premier écrits, 271
.
Une grande puissance accompagnait ces élus. L’ange dit : “Re-
garde !” Mon attention fut alors dirigée vers les méchants, les incré-
dules. Ils étaient tous actifs. Le zèle et la puissance du peuple de
Dieu les avaient réveillés et rendus furieux. La confusion régnait
partout. Je vis qu’on avait pris des mesures contre le groupe qui
jouissait de la lumière et de la puissance de Dieu. Les ténèbres
s’épaississaient autour d’eux ; cependant ils restaient fermes, ayant
l’approbation de Dieu et se confiant en lui. Je les vis perplexes ;
puis je les entendis prier avec ferveur Voir
Luc 18 :7-8
;
Apocalypse
14 :14-15
. Ils ne cessaient de répéter jour et nuit : “O Dieu, que ta
volonté soit faite ! Si cela peut glorifier ton nom, ouvre un chemin
pour sauver ton peuple. Délivre-nous des païens qui nous entourent.
Ils ont décidé notre mort ; mais ton bras peut nous apporter le sa-
lut.” Ce sont les seules paroles que j’aie retenues. Tous semblaient
avoir un sentiment profond de leur indignité, et ils manifestaient
une entière soumission à la volonté de Dieu. Cependant, comme
Jacob, chacun, sans exception, réclamait la délivrance et luttait pour
l’obtenir.
Premier écrits, 271-272
.
Peu de temps après qu’ils eurent commencé à supplier le Sei-
gneur, les anges pleins de sympathie à leur égard, désiraient aller les
délivrer. Mais un ange puissant qui les commandait, ne le leur permit