Influences prénatales
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Influence prénatale de la sérénité.
— Celle qui s’apprête à
devenir mère devrait se réfugier dans l’amour de Dieu. Son esprit
doit être en paix ; elle devrait se confier dans l’amour de Jésus, mettre
en pratique ses paroles, se rappeler que la mère est la collaboratrice
de Dieu. —
The Signs of the Times, 9 avril 1896
.
Foyer chrétien,
249
.
La responsabilité du père.
— Il faut que les forces de la mère
soient ménagées avec le plus grand soin. Au lieu de la laisser s’épui-
ser par un travail pénible, on devrait lui éviter le plus possible les
soucis et la soulager de ses fardeaux. Son mari ignore souvent les
lois naturelles que le bien-être de sa famille exigerait qu’il connût.
Absorbé par la lutte pour la vie ou l’appât du gain, il laisse reposer
sur sa femme, à une période particulièrement critique, des charges
qui dépassent ses forces et sont causes de faiblesse et de maladie. —
Le ministère de la guérison, 315
(1905).
Enfants privés de vitalité et de dispositions joyeuses.
— Si
la maman est privée des soins et du confort qu’elle mérite, si le
surmenage, l’anxiété et la tristesse épuisent ses forces, ses enfants
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seront privés de la vitalité, de la souplesse mentale et des dispositions
joyeuses qu’ils devraient hériter. Il vaut donc la peine de lui procurer
une existence heureuse, de la mettre à l’abri du besoin. Qu’on lui
évite le travail pénible et les soucis déprimants, afin que ses enfants
aient une bonne constitution et fassent leur chemin dans la vie,
grâce à leur propre énergie. —
Le ministère de la guérison, 316, 317
(1905).
Les besoins de la mère ne sauraient être négligés.
— Les
besoins physiques de la mère ne doivent en aucun cas être négligés :
deux vies dépendent d’elle. Ses désirs devraient donc être considérés
avec tendresse et largement satisfaits. Mais à ce moment-là, plus
qu’à n’importe quel autre, elle doit éviter, dans son alimentation et
en toutes choses, ce qui affaiblirait ses forces physiques ou mentales.
Le commandement de Dieu la place sous l’obligation solennelle de
se dominer. —
Le ministère de la guérison, 315
(1905).
La responsabilité de la femme.
— Les femmes qui ont des
principes et qui ont été convenablement instruites s’écarteront moins
que jamais de la simplicité de leur régime alimentaire lorsqu’elles
sont enceintes. Elles comprendront qu’une autre vie dépend d’elles,