Hérédité et milieu social
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Les trois premières années de la vie.
— Mamans, veillez à
discipliner comme il faut vos enfants pendant les trois premières
années de leur vie. Ne permettez pas qu’ils veuillent satisfaire leurs
désirs et leurs envies. La mère doit être le cerveau de son enfant. Les
trois premières années sont celles pendant lesquelles la jeune pousse
doit être orientée. Les mères devraient comprendre l’importance de
cette période, car c’est alors que le fondement est posé. —
Manuscrit
64, 1899, p.1
.
Child Guidance, 194
.
Les sept premières années.
— On ne saurait surestimer l’im-
portance de l’éducation précoce des enfants. Les leçons qu’un enfant
apprend durant les sept premières années de sa vie sont plus détermi-
nantes pour la formation de son caractère que tout ce qu’il assimilera
pendant les années suivantes. —
Manuscrit 2, 1903, p.1
.
Child Gui-
dance, 193
.
Des impressions ineffaçables.
— Ni les enfants ni les adoles-
cents ne devraient entendre une parole d’impatience de la touche de
leur père, de leur mère ou de quelque autre membre du foyer ; car ils
reçoivent des impressions très tôt dans leur vie, et ce que les parents
font d’eux aujourd’hui, ils le seront demain, après-demain et par
la suite. Les premières leçons gravées chez l’enfant sont rarement
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oubliées.
Les impressions laissées sur le cœur dans la plus tendre enfance
ont des répercussions dans les années à venir. Ces impressions
risquent d’être enfouies, mais elles peuvent rarement être effacées.
—
Manuscrit 57, 1897, p.1
.
Child Guidance, 193, 194
.
Education physique.
— Au cours des six ou sept premières an-
nées de la vie d’un enfant, il faut s’occuper de sa formation physique
plus que de son intelligence. A partir de ce moment, si la constitution
physique est bonne, on doit s’occuper des deux. L’enfance s’étend
jusqu’à l’âge de six ou sept ans. Pendant tout ce temps l’enfant
devrait être traité comme un petit agneau, libre de jouer autour de la
maison et dans la cour, dans de joyeux ébats, sautant et dansant sans
le moindre souci.
Ces esprits enfantins ne devraient avoir d’autres instructeurs que
les parents, la mère en particulier. L’instruction ne devrait pas être
livresque. Les enfants sont généralement curieux d’apprendre ce qui
concerne la nature. Ils posent des questions au sujet de ce qu’ils
voient et entendent, et les parents devraient profiter de l’occasion