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Pour un bon Équilibre Mental et Spirituel 1
tiques que l’imagination avait prêté au mariage disparaissent. Ils
apprennent à se connaître tels qu’ils sont réellement, ce qui leur avait
été impossible jusqu’alors. Cette période est la plus critique de leur
existence. Le bonheur et le succès de toute leur vie future dépendent
de l’attitude qu’ils auront à ce moment-là. S’ils découvrent l’un chez
l’autre des défauts, ces cœurs que l’amour a unis apercevront aussi
des qualités excellentes jusqu’alors insoupçonnées. Il faut chercher
celles-ci plutôt que ceux-là. C’est souvent l’attitude de l’un des
conjoints qui détermine celle de l’autre.
Beaucoup considèrent l’expression de leur affection comme une
faiblesse et observent une réserve qui repousse. Cette manière d’agir
empêche la sympathie de se manifester. Lorsqu’on réprime les sen-
timents de sociabilité et de dévouement, ils s’atrophient, et le cœur
devient aride et froid. Gardons-nous de cette erreur. L’amour qui ne
s’exprime pas s’étiole. Ne laissez pas souffrir un cœur uni au vôtre
en négligeant de lui témoigner de la bonté et de la sympathie. —
Le
ministère de la guérison, 304
(1905).
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L’amour suscite de nobles aspirations.
— Il faut donner de
l’amour au lieu d’en exiger. Cultivez ce qu’il y a de plus noble en
vous, et soyez empressés à reconnaître les qualités l’un de l’autre.
Le sentiment d’être apprécié est une satisfaction et un stimulant
merveilleux. La sympathie et le respect facilitent la marche vers la
perfection, et l’amour lui-même augmente lorsqu’il vise un idéal
toujours plus noble. —
Le ministère de la guérison, 305
(1905).
Garder son individualité.
— Ni le mari, ni la femme, ne doit
perdre son individualité, ou la laisser absorber par celle de l’autre.
Il faut que chacun ait une communion personnelle avec Dieu, et lui
demande : “Qu’est-ce qui est bien ? Qu’est-ce qui est mal ? Com-
ment puis-je le mieux réaliser le but de mon existence ?” Que votre
affection monte vers celui qui a donné sa vie pour vous. Que le
Christ soit le premier, le dernier et le mieux servi en toutes choses.
A mesure que votre amour pour lui gagnera en profondeur, celui que
vous manifestez l’un envers l’autre se purifiera et s’affermira. —
Le
ministère de la guérison, 305
(1905).
Nous avons une personnalité qui nous est propre ; celle de la
femme ne doit jamais être absorbée par celle de son mari. Dieu est
notre Créateur ; nous sommes ses créatures et nous lui appartenons
parce qu’il nous a créés et rachetés. Nous désirons savoir dans quelle