L’atmosphère du foyer
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sur l’impureté sous toutes ses formes. Dès lors, comment pourrions-
nous l’inviter dans nos foyers, si tout n’y est pas propre, net et pur ?
—
The Review and Herald, 10 juin 1902
.
Counsels on Health, 101
.
[182]
Le choix d’un lieu de résidence.
— Un corps sain et vigou-
reux, un esprit bien équilibré, un caractère noble constituent la plus
belle des fortunes que vous puissiez léguer à vos enfants. Ceux qui
ont découvert le secret du succès dans la vie ne seront pas pris au
dépourvu dans le choix d’une demeure.
Au lieu de vous fixer en un lieu où seules sont visibles les œuvres
des hommes, où les spectacles qui s’offrent à vous et les bruits qui
vous parviennent vous suggèrent des pensées mauvaises, où le tu-
multe et la confusion n’apportent que fatigue et tourments, allez
habiter là où vous pourrez contempler les œuvres de Dieu et trou-
ver le repos d’esprit au sein de la beauté et du calme de la nature.
Que vos yeux reposent sur des champs verdoyants, des bosquets et
des collines. Contemplez l’azur du ciel que n’obscurcissent pas la
poussière et la fumée des villes ; respirez l’air vivifiant. Eloignés des
divertissements et des plaisirs malsains de ces dernières, vous pour-
rez devenir les compagnons de vos enfants. Vous leur apprendrez
ainsi à connaître Dieu à travers ses œuvres et vous les formerez pour
une vie intègre et utile. —
Le ministère de la guérison, 309, 310
.
(1905).
Un mobilier raffiné ne suffit pas à faire un foyer.
— Quatre
murs, un ameublement somptueux, des tapis de haute laine, de riches
miroirs et des tableaux de valeur ne suffisent pas à faire un “foyer”
là où manquent l’amour et la compréhension. Ce nom béni ne peut
qualifier les fastueuses demeures où les joies de la vie familiale sont
absentes...
En fait, dans de telles habitations, le confort et le bien-être des
enfants sont les dernières choses auxquelles on pense. Ils sont né-
gligés par la mère, dont le temps est presque totalement employé à
sauvegarder les apparences et à satisfaire les exigences de la haute
société. L’esprit des enfants ne se développe pas normalement ; ils
acquièrent de mauvaises habitudes et deviennent paresseux et in-
satisfaits. Ne trouvant aucun plaisir dans leur propre foyer, mais
uniquement des restrictions désagréables, ils échappent dès que pos-
sible au cercle familial. N’étant plus freinés par l’influence et les
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