L’atmosphère du foyer
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La pratique de l’hospitalité.
— Même ceux qui se disent chré-
tiens pratiquent très peu l’hospitalité et, parmi nos membres, il y en a
peu qui la considèrent comme un privilège et une bénédiction. Nous
sommes trop peu sociables, trop peu disposés à inviter sans embar-
ras et sans gêne deux ou trois personnes à notre table. Quelqu’un
dira peut-être : “Cela donne trop de mal.” Il n’en serait pas ainsi
si vous disiez : “Nous n’avons rien préparé de spécial mais nous
serons heureux de partager ce que nous avons.” Un hôte imprévu
appréciera un bon accueil plus que les plats les plus succulents. —
Témoignages pour l’Église 2 :664
(1900).
Obtenir l’approbation divine.
— Des voix douces, des ma-
nières aimables et une affection sincère qui s’exprime dans tous les
actes, jointes à des habitudes de travail, de propreté et d’économie,
peuvent faire de la moindre masure le plus heureux des foyers et lui
asssurer l’approbation du Très-Haut. —
The Signs of the Times, 2
oct. 1884
.
Foyer chrétien, 408
.
La vraie politesse.
— La vraie délicatesse est absolument in-
dispensable dans un foyer. Il s’agit là d’un puissant témoignage
en faveur de la vérité. Sous quelque forme qu’elle se manifeste, la
vulgarité dans le langage et dans le comportement est l’indice d’un
cœur corrompu. La vérité d’inspiration céleste ne pervertit jamais
celui qui la reçoit, ne le rend jamais ni grossier, ni brutal. Elle exerce
une influence qui apaise et affine. Quand les jeunes la reçoivent dans
leur cœur, elle les rend respectueux et polis. La courtoisie chrétienne
n’est possible que grâce à l’action du Saint Esprit. Ce n’est ni de l’af-
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fectation ni un vernis superficiel ; elle ne s’exprime pas par de vaines
civilités — que l’on rencontre surtout chez ceux qui ont l’esprit du
monde et qui ne connaissent pas la vraie politesse chrétienne.
Le vrai savoir-vivre et l’éducation chrétienne authentique ne
s’obtiennent que par une connaissance pratique de l’Evangile du
Christ. La vraie courtoisie se traduit par une bonté manifestée envers
tous, à quelque rang social qu’ils appartiennent, qu’ils soient riches
ou pauvres. —
Manuscrit 74, 1900, p.1
.
Foyer chrétien, 408, 409
.
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