Page 187 - Pour un bon

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L’amour, principe divin et éternel
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Les vertus qui découlent de l’amour.
— La plus grande atten-
tion aux bienséances extérieures ne suffit pas à bannir la mauvaise
humeur, les jugements acerbes et les propos malséants. La vraie
politesse ne s’obtiendra que dans la mesure où l’on ne se considé-
rera pas soi-même comme un objet de la plus haute importance. Il
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faut que l’amour habite dans le cœur. Un chrétien accompli agit
parce qu’il aime profondément son Maître. Des racines mêmes de
son attachement au Christ, jaillit pour ses frères un intérêt dépourvu
d’égoïsme. A celui qui aime, l’amour communique la grâce, la déli-
catesse, l’aménité. Il illumine le comportement et adoucit la voix ; il
élève l’être tout entier. —
Gospel Workers, 123
(1915).
Les prodiges de l’amour.
— La charité “ne fait rien de malhon-
nête, elle ne cherche point son intérêt, elle ne s’irrite point, elle ne
soupçonne point le mal”. L’amour semblable à celui du Christ inter-
prète, dans leur meilleur sens, les actes et les intentions du prochain.
Il ne fait pas connaître inutilement les défauts des hommes, il ne
prête pas l’oreille aux propos malveillants, mais il s’efforce d’attirer
l’attention sur les qualités des autres. —
Conquérants pacifiques,
283
(1911).
L’amour adoucit la vie tout entière.
— Ceux qui aiment Dieu
ne sauraient manifester de la haine ou de l’envie. Dès lors que le
céleste principe de l’amour éternel remplit le cœur, il rejaillit sur les
autres...
Cet amour ne s’acquiert pas seulement pour soi et les siens, mais
il est aussi large que le monde, aussi élevé que le ciel, et est en
harmonie avec celui qui anime les anges. Lorsqu’il est cultivé dans
l’âme, cet amour adoucit la vie tout entière et exerce une influence
bénéfique sur tout ce qui l’entoure. Quiconque le possède ne peut
qu’être heureux, dans les bons comme dans les mauvais jours.
Si nous aimons le Seigneur de toute notre âme, nous devons
aussi aimer ses enfants. Cet amour vient de l’Esprit de Dieu. Il est la
parure céleste qui confère sa vraie noblesse et sa dignité à l’âme et
rend nos vies semblables à celle du Maître. Quel que soit le nombre
de nos qualités, quelle que soit l’estime que nous avons de notre
personne, si notre âme n’est pas baptisée de la grâce céleste de
l’amour pour Dieu et pour nos semblables, nous sommes dépourvus
de la vraie bonté, et nous ne sommes pas prêts pour le ciel où tout
est amour et harmonie. —
Testimonies for the Church 4 :223, 224
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