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L’amour et la sexualité
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La santé et la vie en péril.
— Ce n’est pas l’amour pur et saint
qui pousse une femme à céder à l’instinct bestial de son mari aux
dépens de sa santé et de sa vie...
Il peut être nécessaire d’insister humblement et affectueusement,
même au risque de déplaire, afin de ne pas avilir son corps par des
excès sexuels. La femme doit, avec tendresse, rappeler à son mari
que Dieu est le premier à avoir des droits sur son être tout entier
qu’elle ne peut passer outre, car elle devra en rendre compte au jour
du jugement. —
Témoignages pour l’Église 1 :306
(1870).
Les excès sexuels détruiront effectivement le désir de tout exer-
cice de piété, priveront le cerveau de la substance nécessaire à
l’entretien de l’organisme tout entier et épuiseront la vitalité. —
Témoignages pour l’Église 1 :308
(1870).
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Perversion d’une institution sacrée.
— Du seul fait qu’ils ont
contracté mariage, nombreux sont ceux qui se croient autorisés à
se laisser dominer par des passions animales. Ils sont conduits par
Satan qui les égare et les incite à pervertir cette institution sacrée. Il
lui est agréable de constater à quel niveau leur esprit est tombé, car
cela lui permet d’en tirer largement profit.
Le malin sait que s’il peut exciter leurs passions inférieures et
garder son ascendant sur elles, il n’a pas à s’alarmer de leur expé-
rience chrétienne, car leurs facultés morales et intellectuelles seront
assujetties, tandis que les propensions animales domineront et gar-
deront leur pouvoir. Ces passions inférieures seront fortifiées par
l’exercice, alors que les qualités supérieures s’affaibliront de plus en
plus. —
Testimonies for the Church 2 :480
(1870).
De nombreux maux.
— A notre époque, les passions animales
caressées auxquelles on donne libre cours, se sont grandement dé-
veloppées, et il en résulte de nombreux maux dans la vie conjugale.
Au lieu que l’esprit s’épanouisse et qu’il tienne les rênes, les propen-
sions animales imposent leur loi aux facultés nobles, au point que
celles-ci deviennent esclaves de celles-là. Quel en est le résultat ?
Les organes délicats des femmes sont épuisés et deviennent malades,
les maternités deviennent risquées — tout cela parce qu’on a abusé
des privilèges sexuels.
Les hommes avilissent leurs propres corps, et l’épouse est deve-
nue une femme-objet, au service de leurs bas instincts immodérés,
jusqu’à ce qu’ils perdent de vue la crainte de Dieu. Donner libre