L’amour et la sexualité
203
de ce péché dégradant qui affaiblit le corps et détruit les énergies
nerveuses du cerveau.
Les principes moraux sont sans force en face de telles habitudes.
Les solennels messages du ciel ne peuvent agir efficacement sur un
cœur qui se laisse aller à ce vice dégradant. Le cerveau et les nerfs
ont perdu de leur vigueur à cause de l’excitation morbide due à la
satisfaction d’un penchant contre nature. Ces énergies nerveuses,
qui communiquent avec l’organisme tout entier, sont le seul moyen
par lequel le ciel peut entrer en relation avec l’homme et agir sur sa
vie intime.
Tout ce qui trouble la circulation des courants électriques du
système nerveux diminue l’intensité des forces vives et aboutit à
émousser la sensibilité de l’esprit. —
Témoignages pour l’Église
1 :292, 293
(1870).
[236]
Certains enfants commencent à pratiquer la masturbation dès
leur plus jeune âge, et à mesure qu’ils avancent en âge et qu’ils
grandissent, les passions impures se développent en eux. Leur esprit
n’est pas en paix. Les filles désirent la compagnie des garçons et les
garçons celle des filles. Leur comportement n’est ni réservé ni pu-
dique. Ils sont hardis, effrontés, et prennent des libertés choquantes.
La pratique de la masturbation a avili leur esprit et entaché leur âme.
—
Testimonies for the Church 2 :481
(1870).
La sexualité hors mariage (Conseil adressé à un jeune ad-
ventiste).
— Peu de tentations sont plus dangereuses et plus fatales
aux jeunes hommes que les tentations à la sensualité, et si l’on y
cède, aucune ne sera plus dommageable à l’âme et au corps pour le
moment présent et pour l’éternité...
D’après ce qui m’a été montré, vous étiez en sa compagnie [N.
une jeune fille] durant les heures de la nuit. Vous savez très bien à
quoi ces heures ont été employées. Vous m’avez demandé de vous
dire si vous aviez transgressé les commandements de Dieu, et je
vous ai posé la question : Ne les avez-vous pas transgressés ?
Comment avez-vous donc employé ensemble votre temps soir
après soir ? Votre comportement, votre attitude, vos affections
étaient-ils de ceux que vous souhaiteriez voir consignés sur le re-
gistre du ciel ? J’ai vu, j’ai entendu des choses qui feraient rougir les
anges... Aucun jeune homme ne devrait faire ce que vous avez fait