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Pour un bon Équilibre Mental et Spirituel 1
sa protection... En communiant avec le Sauveur, nous entrons dans
le royaume de la paix. —
Le ministère de la guérison, 215
(1905).
Jouir d’une âme sereine.
— Quand les hommes se rendent à
leur travail quotidien ; quand ils prient ; quand ils se couchent le soir,
et quand ils se lèvent le matin ; quand le riche donne des festins
dans son palais, ou quand le pauvre rassemble sa famille autour de
son frugal repas, toujours et partout notre Père céleste veille avec
tendresse sur ses créatures. Il ne coule pas de larmes qui échappent
à son regard ; il n’est pas de sourire qu’il ne remarque.
Si nous voulions croire en lui, que d’angoisses inutiles pourraient
nous être épargnées ! Notre vie ne serait pas une suite de désappoin-
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tements. Toutes choses, grandes et petites, seraient remises entre les
mains de celui qu’aucune multiplicité d’occupations ne trouble et
que n’accable aucun fardeau. Nous jouirions d’une sérénité d’âme
que beaucoup ne connaissent plus depuis longtemps. —
Le Meilleur
Chemin, 84
ou
Vers Jésus, 131 (1892)
.
Former l’âme par la discipline.
— Chrétiens, est-ce que le
Christ est révélé en nous ? Nous devons faire des efforts pour avoir
des corps sains et des esprits vigoureux difficiles à ébranler — des
esprits qui regardent au-delà d’eux-mêmes pour considérer la cause
et le résultat de chacun de leurs actes. On est alors sur la bonne
voie pour devenir capable d’affronter les difficultés comme de bons
soldats. Il nous faut des esprits qui soient en mesure de considérer
les difficultés, de les résoudre avec la sagesse qui vient de Dieu,
de se débattre avec de graves problèmes et de les surmonter. La
plus grande des difficultés consiste à crucifier le moi, à supporter
l’épreuve sur le plan spirituel, à former son âme par une discipline
sévère. Cela ne procurera sans doute pas, au départ, beaucoup de
satisfaction, mais on éprouvera plus tard sérénité et joie. —
Letter
43, 1899
Le Christ peut redonner vigueur et puissance.
— Tandis que
le Christ ouvre le ciel à l’homme, la vie qu’il donne ouvre son cœur
à l’influence du royaume des cieux. Le péché ne nous sépare pas
seulement de Dieu ; il détruit dans nos âmes le désir et le pouvoir de
le connaître. La mission du Christ est de défaire ce qu’a fait le mal.
Aux facultés de l’âme, paralysées par le péché, à l’intelligence obs-
curcie, à la volonté pervertie, il peut redonner vigueur et puissance.