Page 277 - Pour un bon

Basic HTML Version

Dangers menaçant les jeunes
273
l’adversaire, ils n’auraient pas été trompés par ses sophismes. S’ils
s’étaient tenus du côté du Seigneur, ils n’auraient pas été dans la
confusion et ne se seraient pas égarés. —
Témoignages pour l’Église
1 :672, 673
(1881).
Connaissances qui ne sont pas mises en pratique.
— Jeunes
gens, si vous accumulez toujours plus de connaissance, mais que
vous ne la mettez pas en pratique, vous manquez votre but. Si,
[321]
en acquérant de l’instruction, vous êtes tellement absorbé par vos
études que vous négligez la prière et la vie spirituelle au point de
devenir insouciants et indifférents à l’égard du salut de vos âmes,
vous “vendez votre droit d’aînesse pour un plat de lentilles”
Genèse
25 :33, 34
. L’objectif que vous visez en vous instruisant ne doit pas
être perdu de vue un seul instant. Cette instruction doit développer
et orienter vos facultés pour que vous soyez plus utiles aux autres et
que vous leur fassiez du bien dans la mesure de vos capacités.
Si, en acquérant des connaissances, vous augmentez votre amour
propre et votre penchant à éluder vos responsabilités, mieux vaut
pour vous ne pas être instruits. Si vous aimez tellement les livres que
vous en faites un objet de culte ; si vous permettez qu’ils deviennent
un obstacle entre vous et vos devoirs, au point que vous répugnez à
mettre de côté vos études et vos lectures pour accomplir une tâche
qui retombe alors sur quelqu’un d’autre, mieux vaudrait refréner
votre soif pour l’étude et développer un intérêt pour les choses qui
vous laissent aujourd’hui indifférents. Celui qui est fidèle dans les
plus petites choses est aussi fidèle dans les grandes. —
Testimonies
for the Church 3 :223, 224
(1872).
Entretenir les capacités physiques et mentales.
— Le corps
entier est créé pour être en mouvement ; si les forces physiques ne
sont pas activement entretenues, les forces mentales ne pourront
pas donner longtemps leur pleine mesure. L’inactivité du corps, qui
semble chose presque inévitable dans une salle de classe — jointe à
d’autres conditions malsaines — est une épreuve pénible pour les
enfants, surtout pour ceux qui sont fragiles... Rien d’étonnant à ce
que certaines affections durables prennent naissance à l’école. Le
cerveau, le plus délicat de nos organes, celui qui envoie à notre orga-
nisme tout entier l’influx nerveux, est durement malmemé. L’activité
prématurée ou excessive qui lui est demandée, dans de mauvaises