Acquérir le savoir
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le Christ, l’espérance de la gloire, est en vous, la vérité divine agira
sur votre tempérament au point que son pouvoir transformateur se
traduira par un caractère régénéré. Vous ne changerez pas la vérité
de Dieu en mensonge aux yeux de vos élèves à cause de l’influence
d’un cœur et d’un caractère non sanctifiés, et vous n’afficherez pas
un tempérament égoïste, impatient, contraire à l’esprit du Christ
envers les esprits humains, montrant ainsi que sa grâce n’est pas
suffisante pour vous en tous temps et en tous lieux. Vous montrerez
ainsi que l’autorité que le Seigneur exerce sur vous ne l’est pas
seulement en paroles, mais en réalité... Il faut renoncer à tout ce qui
est répréhensible ou contraire à l’esprit du Christ, si difficile soit-il,
même pour un vrai croyant. —
Christian Education, 148 (1893)
.
Fundamentals of Christian Education, 263, 264
.
Des reproches continuels troublent l’enfant.
— Le ciel voit
dans un enfant un homme ou une femme immature, doté de capacités
et d’aptitudes qui, si elles sont dirigées et développées comme il
convient avec la sagesse d’en haut, deviendront des agents humains
grâce auxquels les influences divines pourront coopérer avec Dieu.
Des paroles dures et des reproches continuels troubleront l’enfant,
mais n’aboutiront jamais à le réformer. Abstenez-vous de paroles
de mauvaise humeur, soumettez votre esprit à Jésus Christ ; vous
apprendrez alors à être compatissant envers ceux qui sont sous votre
influence et à sympatiser avec eux. Ne faites pas preuve d’impatience
et de dureté : si ces enfants n’avaient pas eu besoin d’être éduqués,
il n’aurait pas été nécessaire de les envoyer à l’école. Ils doivent être
conduits avec patience, avec bonté et amour, sur l’échelle du progrès,
qu’ils graviront pas à pas afin d’acquérir la connaissance dont ils
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ont besoin. —
Christian Education, 147(1893)
.
Fundamentals of
Christian Education, 263
.
Faire preuve de prudence avant de renvoyer un élève.
— Pre-
nez garde à ce que vous faites lorsqu’il est question de renvoyer des
élèves, car c’est une affaire sérieuse. Seule une faute très grave
justifie une telle mesure de discipline.
Il faut prendre en compte toutes les circonstances de ce cas. Les
élèves qui ont quitté leur foyer et qui en sont séparés par de courtes
ou de longues distances — parfois par des milliers de kilomètres —
sont ainsi éloignés et privés des avantages de leur famille ; s’ils sont
renvoyés, ils se voient refuser les facilités offertes par l’établisse-