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Pour un bon Équilibre Mental et Spirituel 1
C’est encore ainsi que l’ennemi médite notre perte. Avant la
chute d’un chrétien, il se fait dans son cœur, à l’insu du monde, un
long travail préparatoire. Son esprit ne descend pas d’un seul coup
de la pureté et de la sainteté dans les bas-fonds de la perversité, de
la corruption et du crime. Il faut du temps pour qu’un être formé
à l’image de Dieu s’écroule au niveau de la brute et devienne une
incarnation de l’esprit satanique. Mais on finit toujours par ressem-
bler aux images que l’on contemple. L’homme qui se livre à des
pensées impures se Transforme insensiblement jusqu’au moment
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où il regarde avec complaisance un péché qui autrefois lui faisait
horreur. —
Patriarches et prophètes, 439
(1890).
Le tabac réduit la sensibilité.
— Sous quelque forme qu’on
l’utilise, le tabac est nuisible à l’organisme. C’est un poison lent. Il
affecte le cerveau et réduit la sensibilité au point que l’esprit devient
incapable de percevoir clairement les choses spirituelles, notamment
les vérités qui seraient susceptibles de nous débarrasser de cette
mauvaise habitude.
Ceux qui consomment du tabac sous une forme ou sous une autre
ne sont pas en règle devant Dieu. Une habitude aussi répugnante les
met dans l’impossibilité de glorifier le Seigneur dans leur corps et
dans leur esprit, qui lui appartiennent. Et puisqu’ils absorbent des
poisons subtils et indéniables, qui ruinent leur santé et avilissent leurs
facultés mentales, Dieu ne saurait les approuver. Il peut faire preuve
de mansuétude à leur égard lorsqu’ils se livrent à cette habitude
pernicieuse en ignorant combien elle leur est dommageable ; mais
quand le sujet leur a été présenté sous son vrai jour, ils sont coupables
devant lui s’ils continuent à se livrer à cette passion grossière. —
Spiritual Gifts 4a :126 (1864)
.
Esclaves de l’alcool et des drogues.
— Partout, Satan cherche
à attirer les jeunes sur le sentier de la perdition. S’il parvient à ce
que ses victimes s’y engagent, il leur fera descendre la pente, les en-
traînera de dissipation en dissipation jusqu’à ce que leur conscience,
devenue insensible, n’ait plus aucune crainte de Dieu. Ces malheu-
reux parviennent de moins en moins à se contrôler. Il s’adonnent
au vin, à l’alcool, au tabac, à l’opium, et vont de déchéance en dé-
chéance. Les conseils qu’ils respectaient jadis, ils les méprisent
maintenant. Ils prennent des airs frondeurs et se vantent d’être libres,
alors qu’ils sont esclaves de la corruption. Ce qu’ils entendent par li-