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Pour un bon Équilibre Mental et Spirituel 1
non seulement leur état ne s’est pas amélioré, mais celui-ci n’a fait
qu’empirer. A la longue, ces malades sont traumatisés par la vie, par
la société et arrachés à leur famille ; en dernier ressort, ils viennent à
l’Institut de santé, avec le faible espoir de trouver un soulagement à
leurs maux.
De tels malades ont besoin de sympathie. Ils devraient être traités
avec beaucoup de douceur, et l’on devrait veiller à leur inculquer les
lois qui régissent leur être, afin qu’en cessant de les transgresser, et
en pratiquant la maîtrise de soi, ils se mettent à l’abri de la souffrance
et de la maladie — conséquences de la violation des lois de la nature.
—
Testimonies for the Church 3 :178
(1872).
Dire la vérité en temps opportun.
— Quelques-uns seulement
de ceux qui ont vécu conformément à l’esprit du monde et qui
envisagent les choses du point de vue du monde, peuvent supporter
de s’entendre dire la vérité sur leur propre compte. En fait, la vérité
elle-même ne saurait être dite en toutes circonstances ; mais il y a un
temps opportun où l’on peut prononcer des paroles qui ne risquent
pas de blesser l’autre personne. Les médecins ne devraient pas se
surmener, et leur système nerveux ne devrait pas être poussé à bout,
car une telle condition physique ne les aidera pas à calmer les esprits,
les nerfs, et à cultiver la bonne humeur et la joie. —
Testimonies for
the Church 3 :182
(1872).
Capacité du Christ à nous comprendre.
— Celui qui s’est fait
homme peut sympathiser avec nos souffrances. Non seulement il
connaît chacun de nous, nos besoins particuliers, nos épreuves ; mais
aussi tout ce qui est de nature à nous faire de la peine ou à nous
obséder. Sa main se tend avec une tendre compassion vers tout être
qui souffre. Plus la douleur est grande, plus sa tendresse est vive.
Nos infirmités l’émeuvent, et il désire que nous nous déchargions de
toutes nos peines en les déposant à ses pieds. —
Le ministère de la
guérison, 214, 215
(1905).
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Ce qui renforce notre communion avec le Christ.
— Les
bonnes actions sont le fruit que le Christ nous demande de porter :
des paroles et des actes de bonté, des attentions pour les pauvres, les
nécessiteux et les affligés. Quand les cœurs sympathisent avec les
âmes accablées par le découragement et le chagrin, quand la main
donne aux indigents, quand ceux qui manquent de vêtements sont vê-