Page 175 - J

Basic HTML Version

Béthesda et le sanhédrin
171
heureux que je suis ! Qui me délivrera de ce corps de mort
?” Ces
âmes qui luttent dans le découragement doivent regarder en-haut. Le
Sauveur s’incline sur ces êtres dont il a payé le rachat par son sang et
leur demande avec une tendresse et une pitié inexprimables : “Veux-
tu retrouver la santé ?” Il leur ordonne de se lever en possession de
la santé et de la paix. N’attendez pas de sentir que vous êtes guéris.
Croyez à sa parole et elle s’accomplira. Placez votre volonté du
côté du Christ. Décidés à le servir, agissant d’après sa parole, vous
recevrez la force nécessaire. Quelle que soit la mauvaise habitude, la
passion maîtresse qui trop longtemps a dominé sur votre âme et sur
votre corps, le Christ peut et veut vous délivrer. Il communiquera la
vie à celui qui est mort par ses fautes
Il délivrera le captif enchaîné
par sa faiblesse, son malheur et son péché.
Le paralytique guéri se baissa pour ramasser son lit, qui consistait
simplement en une natte et une couverture, et s’étant redressé avec
une sensation délicieuse il chercha du regard son libérateur, mais
Jésus s’était perdu dans la foule. Aurait-il l’occasion de le rencontrer
de nouveau, il craignait de ne pas le reconnaître. Poursuivant son
chemin d’un pas ferme et joyeux, il rencontra plusieurs pharisiens
auxquels il raconta sa guérison. Il constata avec surprise la froideur
avec laquelle ils accueillaient son récit.
Fronçant les sourcils, ils l’interrompirent pour lui demander pour-
quoi il transportait son lit un jour de sabbat. Ils lui rappelèrent avec
sévérité qu’il n’était pas permis de porter des fardeaux le jour du
[186]
Seigneur. Dans sa joie, cet homme avait oublié que c’était le sabbat ;
néanmoins il ne pouvait se reprocher d’avoir obéi à l’ordre de celui
qui avait déployé une telle puissance d’origine divine. Il répondit
donc avec hardiesse : “Celui qui m’a rendu la santé m’a dit : Prends
ton lit et marche.” Quand on lui demanda qui avait fait cela, il fut
incapable de répondre. Ces chefs savaient fort bien qu’un seul s’était
montré capable d’accomplir un tel miracle ; cependant ils désiraient
une confirmation qui leur permît de condamner Jésus comme viola-
teur du sabbat. A leurs yeux il avait transgressé la loi en guérissant
le malade un jour de sabbat ; plus que cela, il s’était rendu coupable
de sacrilège en lui donnant l’ordre d’emporter son lit.
1.
Romains 7 :24
.
2.
Ephésiens 2 :1
.