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Béthesda et le sanhédrin
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quiconque croit en lui reçoit par son nom le pardon des péchés
Depuis la promesse faite à Adam, à travers la lignée des patriarches et
l’économie légale, une lumière céleste et glorieuse annonçait les pas
du Rédempteur. Des voyants ont contemplé l’Etoile de Bethléhem,
le Schiloh à venir, à mesure que les réalités futures défilaient devant
eux en une mystérieuse procession. Chaque sacrifice annonçait la
mort du Christ. Sa justice montait dans chaque nuage d’encens.
Chaque trompette du jubilé proclamait son nom. Sa gloire résidait
dans le saint des saints.
Les Juifs, en possession des Ecritures, s’imaginaient obtenir la
vie éternelle par une simple connaissance extérieure de la Parole.
Mais Jésus dit : “Sa parole ne demeure pas en vous.” Ayant rejeté
le Christ dans sa parole ils l’avaient rejeté en sa personne. “Vous ne
voulez pas venir à moi pour avoir la vie !” dit-il.
Les conducteurs juifs avaient étudié l’enseignement des pro-
phètes concernant le royaume du Messie, non avec un sincère désir
de connaître la vérité, mais pour y trouver une confirmation de
leurs espérances ambitieuses. Le Christ étant venu d’une manière
contraire à leur attente, ils ne voulaient pas l’accueillir. Pour se jus-
tifier ils s’efforçaient de le faire passer pour un séducteur. Dès qu’ils
s’étaient engagés dans cette voie Satan n’éprouva aucune difficulté à
renforcer leur opposition au Christ. Les paroles mêmes qui eussent
pu apporter la preuve de sa divinité étaient interprétées contre lui. Ils
changèrent ainsi la vérité de Dieu en mensonge et plus le Sauveur
s’adressait à eux directement par des œuvres de miséricorde, plus
ils étaient décidés à résister à la lumière.
Jésus dit : “Je ne reçois pas de gloire des hommes.” Il ne désirait
pas bénéficier de l’influence du sanhédrin, et il ne sollicitait pas
son approbation. Celle-ci ne l’eût pas honoré. Il était revêtu de
l’honneur et de l’autorité du ciel. S’il l’avait demandé, des anges
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lui auraient apporté leurs hommages ; le Père aurait renouvelé son
attestation en faveur de sa divinité. Par amour pour eux, par amour
pour la nation dont ils étaient les chefs, il désirait que les chefs
d’Israël reconnussent son caractère et reçussent les bienfaits qu’il
leur apportait.
11.
Actes 10 :43
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