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Jésus-Christ
ments en faveur de leurs traditions, qui leur permettraient d’imposer
leurs ordonnances d’origine purement humaine. Leur interprétation
lui faisait dire le contraire de ce que Dieu avait voulu. Leurs spécula-
tions mystiques rendaient obscur ce qu’il avait présenté clairement.
On discutait sur des détails insignifiants, ce qui tendait à éliminer les
vérités essentielles. Ainsi l’incrédulité était semée à tous les vents,
la Parole de Dieu était dépouillée de sa puissance et les mauvais
esprits avaient beau jeu.
L’histoire se répète. Beaucoup de dirigeants religieux de notre
temps, la Bible ouverte devant eux, et avec des marques de respect
pour ses enseignements, ne font que détruire la confiance en la Parole
de Dieu. Ils s’acharnent à la disséquer et ils érigent leurs propres
opinions au-dessus de ses déclarations les plus catégoriques. Dans
de telles mains la Parole de Dieu perd son pouvoir régénérateur.
Ceci explique pourquoi l’incrédulité triomphe et l’iniquité abonde.
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Lorsque Satan réussit à saper la foi en la Bible, il dirige les
hommes vers d’autres sources de lumière et de puissance. C’est
ainsi qu’il s’introduit. Ils se placent sous l’influence des démons,
ceux qui se détournent des clairs enseignements de l’Ecriture et de
la conviction que le Saint-Esprit produit en eux. La critique et les
spéculations qui se sont donné libre cours, touchant les Ecritures,
ont ouvert la voie au spiritisme et à la théosophie — ces formes
modernes de l’ancien paganisme — et leur ont permis de s’établir
même au sein de sociétés faisant profession d’être les Eglises de
notre Seigneur Jésus-Christ.
Parallèlement à la prédication de l’Evangile, une œuvre se pour-
suit par l’intermédiaire d’esprits mensongers. On joue d’abord, par
simple curiosité, avec ces esprits, mais on est vite leurré lorsqu’on
aperçoit à l’œuvre une puissance surhumaine, et l’on ne peut plus
alors échapper au contrôle direct d’une volonté étrangère.
Les barrières qui protègent l’âme sont renversées. Plus de digue
contre le péché. Personne ne prévoit, alors, à quel degré de corruption
il atteindra s’il repousse la protection de la Parole de Dieu et s’il
rejette son Esprit. Un péché secret ou une passion dominante peut
le retenir aussi captif que l’a été le démoniaque de Capernaüm.
Pourtant une telle condition n’est pas sans espoir.
Le moyen par lequel le Christ a vaincu le méchant nous est
encore offert : c’est la puissance de la Parole. Dieu ne s’impose pas