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Jésus-Christ
ma grâce doit se répandre pour la guérison du monde. De mon
côté je serai votre représentant dans le ciel. Le Père ne verra pas
les imperfections de votre caractère car vous serez revêtus de ma
perfection. C’est par moi que les bénédictions célestes arriveront
jusqu’à vous. Et quiconque me confesse en prenant part à mon
sacrifice en faveur des âmes perdues, je le confesserai et le ferai
participer à la gloire et à la joie des rachetés.
Personne ne peut confesser le Christ, à moins que le Christ
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n’habite en lui. On ne peut donner ce que l’on n’a pas reçu. On peut
disserter avec éloquence sur des doctrines, on peut même répéter
les paroles du Christ ; mais on ne le confesse vraiment que si l’on
possède un caractère doux et aimant comme le sien. Etre animé d’un
esprit contraire au sien, c’est le renier, quelque religion que l’on
professe.
On peut renier le Christ par des médisances, des discours insen-
sés, des paroles mensongères ou peu aimables. On peut le renier en
fuyant les responsabilités, en recherchant des plaisirs malsains. On
peut le renier en se conformant au monde, en manquant de courtoisie,
en s’attachant à ses propres opinions, en cherchant à se justifier, en
entretenant le doute, en suscitant des querelles, en demeurant dans
les ténèbres. Par toutes ces choses on montre qu’on n’a pas le Christ
en soi. Or, “quiconque me reniera devant les hommes, dit-il, je le
renierai, moi aussi, devant mon Père qui est dans les cieux”.
Le Sauveur dit aux disciples de ne pas espérer voir cesser l’inimi-
tié du monde contre l’Evangile. Il dit : “Je ne suis pas venu apporter
la paix, mais l’épée.” Ce n’est pas l’Evangile qui est la cause de la
guerre, mais l’antagonisme qu’il rencontre. Y a-t-il rien de plus dur
à supporter, dans la persécution, que le désaccord avec les membres
de sa famille, avec ses meilleurs amis ? Mais Jésus déclare : “Celui
qui aime père ou mère plus que moi, n’est pas digne de moi, et celui
qui aime fils ou fille plus que moi, n’est pas digne de moi ; celui qui
ne prend pas sa croix et ne me suit pas, n’est pas digne de moi.”
La mission des serviteurs du Christ constitue un grand honneur,
un dépôt sacré. “Qui vous reçoit, dit-il, me reçoit, et qui me reçoit,
reçoit celui qui m’a envoyé.” Aucun acte de bonté accompli pour
eux, en son nom, ne passera inaperçu ou ne restera sans récompense.
Même les plus faibles et les plus humbles membres de la famille de
Dieu sont l’objet de l’attention la plus sympathique : “Quiconque