Page 40 - J

Basic HTML Version

36
Jésus-Christ
non transmissible”, l’intercesseur qui “s’est assis à la droite de la
majesté divine au plus haut des cieux
.
C’est spirituellement que l’on discerne les choses spirituelles.
Dans le temple, le Fils de Dieu fut consacré à l’œuvre qu’il devait
accomplir. Le prêtre vit en lui un enfant comme tous les autres
enfants. Mais bien qu’il ne discernât rien d’inaccoutumé, l’acte par
lequel Dieu avait donné son Fils au monde fut reconnu. A cette
occasion le Christ ne passa pas totalement inaperçu. “Il y avait à
Jérusalem un homme du nom de Siméon. Cet homme était juste et
pieux, il attendait la consolation d’Israël, et l’Esprit-Saint était sur
lui. Il avait été divinement averti par le Saint-Esprit qu’il ne verrait
pas la mort avant d’avoir vu le Christ du Seigneur.”
En entrant dans le temple, Siméon aperçoit une famille présen-
tant au prêtre un premier-né. Tout en elle trahit la pauvreté ; pourtant
Siméon prête l’oreille aux avertissements de l’Esprit, et il a le sen-
timent très net que l’enfant présenté au Seigneur est la consolation
d’Israël, celui qu’il a désiré voir. Aux yeux du prêtre étonné, Si-
méon paraît ravi en extase. Il prend l’enfant rendu aux bras de Marie
et le présente à Dieu, et son âme est envahie d’une joie inconnue
auparavant. Il s’écrie, en élevant vers le ciel l’enfant Sauveur :
“Maintenant, Maître, tu laisses ton serviteur
S’en aller en paix, selon ta parole.
Car mes yeux ont vu ton salut,
Que tu as préparé devant tous les peuples,
Lumière pour éclairer les nations,
Et gloire de ton peuple, Israël.”
Cet homme était animé de l’esprit de prophétie, et tandis que
Joseph et Marie méditaient ses paroles à côté de lui, il les bénit, et
[39]
dit à Marie : “Voici, cet enfant est là pour la chute et le relèvement
de beaucoup en Israël, et comme un signe qui provoquera la contra-
diction, et toi-même, une épée te transpercera l’âme, afin que les
pensées de beaucoup de cœurs soient révélées.”
La prophétesse Anne, elle aussi, vint confirmer le témoignage
que Siméon avait rendu au Christ. Tandis que Siméon parlait, le
visage d’Anne resplendissait d’une gloire divine, et elle exprima la
gratitude de son cœur pour avoir pu contempler Christ le Seigneur.
5.
Hébreux 10 :21 ; 7 :24 ; 1 :3
.