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Lazare, sors !
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“Celui qui a le Fils a la vie
” La divinité du Christ donne au croyant
l’assurance de la vie éternelle. “Celui qui croit en moi vivra, dit
Jésus, quand même il serait mort ; et quiconque vit et croit en moi
ne mourra jamais. Crois-tu cela ?” Ici le Christ plonge son regard
en avant vers l’époque de son retour. Alors les justes qui seront
morts ressusciteront incorruptibles et les justes qui seront vivants
seront transportés au ciel sans passer par la mort. Le miracle que
le Christ allait accomplir en ressuscitant Lazare d’entre les morts,
devait représenter la résurrection de tous les justes. Par sa parole et
par ses œuvres, Jésus s’affirma comme l’Auteur de la résurrection.
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Celui qui devait bientôt mourir sur la croix, se tenait là ayant les clés
de la mort, vainqueur du sépulcre, affirmant son droit et sa puissance
pour donner la vie éternelle.
Aux paroles du Sauveur : “Crois-tu cela ?” Marthe répondit :
“Oui, Seigneur, je crois que tu es le Christ, le Fils de Dieu, celui
qui vient dans le monde.” Elle ne comprenait pas encore toute la
signification des paroles dites par le Christ, mais elle confessait sa
foi en sa divinité, et l’assurance qu’il était capable d’accomplir tout
ce qu’il voulait.
“Après avoir dit cela, elle s’en alla. Puis elle appela Marie, sa
sœur, et lui dit secrètement : Le Maître est ici, et il t’appelle.” Elle
dit cela aussi doucement que possible car les prêtres et les anciens
étaient décidés à arrêter Jésus à la première occasion. Les cris des
pleureuses empêchèrent qu’on entendît ses paroles.
Dès que Marie eut entendu ce message, elle se leva en toute hâte,
et quitta la chambre avec une expression étrange sur son visage.
Ceux qui étaient venus pour la consoler la suivirent, pensant qu’elle
allait au tombeau pour y pleurer. Etant arrivée à l’endroit où Jésus
l’attendait, elle s’agenouilla à ses pieds et lui dit, en tremblant : “Sei-
gneur, si tu avais été ici, mon frère ne serait pas mort.” Les cris des
pleureuses lui étaient pénibles ; elle aurait tant voulu échanger, dans
le calme, quelques paroles avec Jésus ! Mais les mauvais sentiments
que quelques-uns des assistants entretenaient à l’égard du Christ
l’empêchaient d’exprimer librement sa douleur.
“Quand Jésus vit qu’elle pleurait, et que les Juifs venus avec
elle pleuraient aussi, il frémit en son esprit et fut troublé.” Il lisait
2.
1 Jean 5 :12
.