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Malheur à vous, pharisiens !
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tions : une expérience nouvelle commençait. Après la crucifixion et
la résurrection du Christ, ces personnes s’avancèrent et remplirent
leur mission divine avec une sagesse et un zèle proportionnés à la
grandeur de l’œuvre. Les vérités du Christ renfermaient un message
qui touchait les cœurs et dissipait les anciennes superstitions qui
avaient amoindri des milliers de vies. En présence de leur témoi-
gnage, les théories et les philosophies humaines n’étaient plus que
des fables vaines. Les paroles du Sauveur produisirent un immense
effet sur la foule émerveillée et saisie de crainte qui l’écoutait dans
le temple de Jérusalem.
Mais Israël en tant que nation avait répudié son Dieu. Les
branches naturelles de l’olivier étaient retranchées. Jetant un dernier
regard à l’intérieur du temple, Jésus prononça ces paroles pathé-
tiques : “Voici, votre maison vous sera laissée déserte ; car, je vous le
dis, vous ne me verrez plus désormais, jusqu’à ce que vous disiez :
Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur.” Jusqu’à ce moment-ci
il avait appelé le temple la maison de son Père ; mais à partir du
moment où le Fils de Dieu aurait franchi ses murailles, la présence
de Dieu se retirerait pour toujours de ce temple bâti à sa gloire.
Désormais ses cérémonies perdaient toute signification, ses services
devenaient une dérision.
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