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Pourquoi pleures-tu ?
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s’enfuyaient, l’ange les arrêta. “Pour vous, dit-il, soyez sans crainte ;
car je sais que vous cherchez Jésus, le crucifié. Il n’est pas ici ; en
effet il est ressuscité comme il l’avait dit. Venez, voyez l’endroit où
il était couché, et allez promptement dire à ses disciples qu’il est
ressuscité des morts.” Elles regardèrent de nouveau dans la tombe,
et elles entendirent une fois de plus la nouvelle merveilleuse. Un
autre ange sous forme humaine était là, qui leur dit : “Pourquoi
cherchez-vous parmi les morts celui qui est vivant ? Il n’est pas ici,
mais il est ressuscité. Souvenez-vous de quelle manière il vous a
parlé, lorsqu’il était encore en Galilée et qu’il disait : Il faut que le
Fils de l’homme soit livré entre les mains des pécheurs, qu’il soit
crucifié et qu’il ressuscite le troisième jour.”
Il est ressuscité, il est ressuscité ! Les femmes ne se lassaient pas
de répéter ces paroles. Il n’était plus besoin d’aromates. Le Sauveur
n’était plus mort, il était vivant. Elles se rappelèrent alors comment,
en leur annonçant sa mort, il leur avait dit qu’il ressusciterait. Quel
jour pour le monde ! Les femmes s’éloignèrent en hâte du sépulcre,
“remplies de crainte et d’une grande joie, et coururent porter la
nouvelle à ses disciples”.
Marie n’avait pas entendu la bonne nouvelle. Elle se rendit donc
auprès de Pierre et de Jean et leur dit avec tristesse : “On a enlevé
du tombeau le Seigneur, et nous ne savons pas où on l’a mis.” Les
disciples accoururent au sépulcre et trouvèrent les choses comme
Marie les avait dites. Ils virent le linceul et le linge, mais leur Maître
n’était plus là. On pouvait voir, cependant, qu’il était ressuscité. Les
linges mortuaires n’avaient pas été jetés de côté négligemment, mais
pliés avec soin et mis chacun à sa place. Jean “vit et il crut”. Il ne
comprenait pas encore les passages de l’Ecriture déclarant que le
Christ devait ressusciter d’entre les morts ; mais il se souvint des
paroles par lesquelles le Sauveur avait annoncé sa résurrection.
C’est le Christ lui-même qui avait placé avec un si grand soin
ces suaires. Lorsque l’ange puissant s’était approché de la tombe, il
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avait été rejoint par un autre ange qui monta la garde avec sa milice
autour du corps du Seigneur. Tandis que l’ange descendu du ciel
roulait la pierre, l’autre entrait dans la tombe et déliait le corps de
Jésus. Mais ce fut le Sauveur lui-même qui plia ses linges mortuaires
et les mit à leur place. Rien n’est insignifiant aux yeux de celui qui