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Allez, enseignez toutes les nations
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Quand le Sauveur eut dit : “Allez, faites de toutes les nations des
disciples”, il ajouta : “Voici les signes qui accompagneront ceux qui
auront cru : En mon nom, ils chasseront les démons ; ils parleront de
nouvelles langues ; ils saisiront des serpents ; s’ils boivent quelque
breuvage mortel, il ne leur fera point de mal ; ils imposeront les mains
aux malades et ceux-ci seront guéris.” La promesse a une portée
aussi vaste que l’ordre. Non pas que tous les dons soient accordés à
chaque croyant, mais tout cela est l’œuvre d’un seul et même Esprit,
qui “opère toutes ces choses, les distribuant à chacun en particulier
comme il veut
. Les dons sont promis à chaque croyant, dans la
mesure où l’œuvre du Seigneur en a besoin. Cette assurance a gardé
toute sa force ; elle mérite autant de confiance aujourd’hui qu’au
temps des apôtres. “Voici les signes qui accompagneront ceux qui
auront cru.” Ceci est l’apanage de tous les enfants de Dieu, et la foi
devrait s’emparer de tout ce qui lui est accessible.
“Ils imposeront les mains aux malades, et ceux-ci seront guéris.”
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Ce monde est un vaste hôpital ; mais le Christ est venu pour guérir
les malades et procurer la délivrance aux captifs de Satan. Il était
toute santé et toute force. Il communiquait sa vie aux malades, aux
affligés, aux possédés et ne renvoyait aucun de ceux qui accouraient
à lui pour obtenir la guérison. Le Sauveur n’ignorait pas que ceux qui
imploraient son secours étaient souvent responsables de leurs maux ;
néanmoins il ne refusait jamais de leur rendre la santé. Quand une
vertu sortait du Christ et se communiquait à ces pauvres âmes, elles
étaient convaincues de péché, et plusieurs étaient délivrées de leurs
maladies spirituelles aussi bien que de leurs maladies physiques.
L’Evangile possède toujours la même puissance ; pourquoi donc ne
serions-nous pas témoins aujourd’hui des mêmes résultats ?
Le Christ ressent le contrecoup des malheurs de tous ceux qui
souffrent. Lorsque de mauvais esprits tourmentent un corps humain,
il éprouve les effets de la malédiction ; si la fièvre dessèche le courant
de la vie, il ressent une intense souffrance. Il est tout aussi désireux
de guérir les malades aujourd’hui qu’il ne l’était quand il vivait
sur la terre. Les serviteurs du Christ sont ses représentants et ses
instruments de travail ; par leur intermédiaire il désire exercer son
pouvoir guérisseur.
5.
1 Corinthiens 12 :11
.