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Une voix dans le désert
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pour moi, dit l’Eternel, alors seulement la race d’Israël pourrait
cesser pour toujours de former à mes yeux une nation. Ainsi parle
l’Eternel : Jamais, là-haut, les cieux ne pourront être mesurés, jamais
ici-bas les fondements de la terre ne pourront être sondés ; jamais,
non plus, je ne rejetterai la race entière des enfants d’Israël à cause
de tout le mal qu’ils ont fait, dit l’Eternel
” Les Juifs pensaient
que leur descendance naturelle d’Abraham leur donnait le droit de
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revendiquer cette promesse. Ils oubliaient les conditions posées par
Dieu même. La promesse avait été précédée de ces paroles : “Je
mettrai ma loi au dedans d’eux et je l’écrirai dans leur cœur. Je serai
leur Dieu et ils seront mon peuple. ... Car je pardonnerai leur iniquité
et je ne me souviendrai plus de leur péché
A un peuple qui a sa loi écrite dans les cœurs, la faveur de
Dieu est assurée. Ce peuple est étroitement uni à lui. Mais les Juifs
s’étaient séparés de Dieu. Leurs péchés avaient attiré sur eux ses
jugements. C’est pour cela qu’ils subissaient la domination d’une
nation païenne. Leurs esprits étaient obscurcis par la transgression.
Parce que Dieu leur avait été très favorable dans le passé, ils pen-
saient pouvoir excuser leurs péchés. Ils se flattaient d’être meilleurs
que les autres hommes et de mériter les bénédictions divines.
Ces choses ont été écrites “pour nous avertir, nous pour qui la fin
des siècles est arrivée
. Combien souvent nous nous méprenons sur
les bénédictions divines, nous imaginant que ce sont nos mérites qui
nous gagnent la faveur de Dieu. Aussi Dieu ne peut faire pour nous
ce qu’il désire. Ses dons sont employés pour notre propre satisfaction
et ne servent qu’à endurcir nos cœurs dans l’incrédulité et le péché.
Jean déclara aux instructeurs d’Israël que leur orgueil, leur
égoïsme, leur cruauté attestaient qu’ils étaient une race de vipères,
une vraie malédiction pour le peuple, et non pas les enfants d’Abra-
ham, le juste et obéissant. Compte tenu des lumières reçues de Dieu,
ils étaient même pires que les païens auxquels ils se croyaient si
supérieurs. Ils avaient oublié le rocher d’où ils avaient été taillés,
la carrière d’où ils avaient été tirés. Dieu n’avait pas besoin d’eux
pour réaliser son dessein. Tout comme il avait appelé Abraham à
sortir d’un milieu païen, il pouvait en appeler d’autres à son service.
7.
Jérémie 31 :35-37
.
8.
Jérémie 31 :33, 34
.
9.
1 Corinthiens 10 :11
.