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Jésus-Christ
vaillent avec Dieu rayonnent d’une paix céleste. Pour de telles âmes,
le royaume de Dieu a déjà commencé ; elles possèdent la joie du
Christ, la joie d’être une source de bénédiction pour l’humanité.
Le Maître leur a fait l’honneur de les accepter à son service, de les
autoriser à travailler en son nom.
“Nul ne peut servir deux maîtres.” On ne peut servir Dieu d’un
cœur partagé. La religion de la Bible ne doit pas être une influence
parmi beaucoup d’autres ; ce doit être une influence suprême. Non
pas le coup de pinceau ici ou là, mais l’imprégnation de toute la toile
par la couleur indélébile.
“Si ... ton œil est en bon état, tout ton corps sera illuminé ; mais
si ton œil est mauvais, tout ton corps sera dans les ténèbres.” La
pureté et la fermeté des desseins sont les conditions à remplir pour
recevoir la lumière divine. Quiconque désire connaître la vérité doit
accepter tout ce qu’elle met en lumière. On ne doit pas transiger
avec l’erreur. Se montrer hésitant et nonchalant dans la défense de
la vérité, c’est donner la préférence aux ténèbres de l’erreur et aux
tromperies de Satan.
La politique mondaine et les fermes principes de la justice ne
sont pas deux choses qui se fondent comme les couleurs de l’arc-en-
ciel. Le Dieu éternel a tracé, entre les deux choses, une ligne claire
et nette. L’image du Christ se détache de celle de Satan comme le
jour de la nuit. Et ceux-là seuls qui vivent de la vie du Christ sont
ses collaborateurs. L’être tout entier peut être contaminé par un seul
péché caressé, par une seule mauvaise habitude invétérée. L’homme
devient ainsi un instrument de l’injustice. Celui qui se voue au
service de Dieu doit se reposer de tout sur lui. Le Christ montra
les oiseaux volant par le ciel, les fleurs des champs, et invita ses
auditeurs à considérer ces objets de la création de Dieu. “Ne valez-
vous pas beaucoup plus qu’eux ?” demanda-t-il. L’attention divine
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accordée à chaque objet est proportionnée au rang qu’il occupe dans
l’échelle des êtres. La Providence prend soin du petit passereau gris.
Les fleurs des champs, l’herbe dont le sol est tapissé, partagent la
sollicitude du Père céleste. Le grand Artiste divin s’est occupé des
lis et leur a donné une beauté qui surpasse la gloire de Salomon.
Combien plus prendra-t-il soin de l’homme fait à son image et
reflétant sa gloire. Il désire que ses enfants forment un caractère à sa
ressemblance. Comme les rayons du soleil donnent aux fleurs leurs