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Jésus-Christ
si des obstacles insurmontables semblent s’opposer à sa marche.
Cette œuvre étant celle de Dieu, lui-même fournira les moyens né-
cessaires ; il enverra du secours : de vrais disciples, sincères, dont les
mains remplies seront tendues vers la multitude mourant d’inanition.
Dieu n’oublie pas ceux qui s’efforcent, avec amour, de donner la
Parole de vie aux âmes qui périssent, s’ils tendent leurs mains vers
lui pour obtenir la nourriture qui rassasiera ces âmes.
Nous sommes en danger, en travaillant pour Dieu, de trop comp-
ter sur ce que l’homme peut faire avec ses talents et son habileté.
Ainsi nous perdons de vue le grand Chef des travaux. Trop souvent
celui qui travaille pour le Christ n’a pas un sentiment assez vif de
sa responsabilité personnelle. Il risque de se décharger de son far-
deau sur des organisations, au lieu de compter sur celui qui est la
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source de toute puissance. Quand il s’agit de l’œuvre de Dieu, c’est
une grande erreur de se confier dans la sagesse humaine ou dans
le nombre. Le succès de l’œuvre accomplie pour le Christ dépend
bien moins du nombre ou du talent que de la pureté des intentions
et d’une foi vraiment simple, sincère et absolument confiante. Des
responsabilités personnelles doivent être assumées, des devoirs per-
sonnels accomplis, des efforts personnels réalisés en faveur de ceux
qui ne connaissent pas le Christ. Au lieu de vous décharger de votre
responsabilité sur quelqu’un que vous estimez plus richement doué
que vous-même, travaillez selon vos capacités.
Lorsque se présente à votre esprit la question : “Où achèterons-
nous des pains pour que ces gens aient à manger ?” ne répondez
pas comme un incrédule. Quand les disciples eurent entendu les
paroles du Sauveur : “Donnez-leur vous-mêmes à manger”, toutes
sortes de difficultés surgirent dans leur esprit. Ils se demandèrent
s’ils iraient dans les villages environnants acheter des aliments. De
même aujourd’hui, alors que le monde manque du pain de la vie, les
enfants du Seigneur s’interrogent : Ferons-nous venir quelqu’un de
très loin pour nourrir ces gens ? Mais que dit le Christ ? — “Faites-
les asseoir”, et il les nourrit là. Soyez donc convaincus, quand des
âmes en détresse vous entourent, que le Christ est là. Communiez
avec lui. Apportez-lui vos pains d’orge.
Les moyens dont nous disposons peuvent paraître insuffisants
pour les besoins de l’œuvre ; cependant des ressources abondantes
s’offriront à nous si seulement nous voulons marcher en avant par