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Parmi les pièges
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En pardonnant à cette femme et en l’encourageant à mener une
vie meilleure, le caractère de Jésus resplendit dans la beauté d’une
parfaite justice. Sans pallier le péché, sans amoindrir le sentiment
de la culpabilité, il s’efforce, non pas de condamner, mais de sauver.
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Le monde n’avait pour cette femme que du mépris ; mais Jésus
prononce des paroles de consolation et d’espérance. L’Etre sans
péché prend en pitié la faiblesse du pécheur, et lui tend une main
secourable. Là où les pharisiens hypocrites condamnent, Jésus dit :
“Va, et désormais ne pèche plus.”
Un disciple du Christ ne saurait détourner ses yeux de ceux qui
s’égarent et les laisser poursuivre leur course vers l’abîme. Ceux
qui sont prompts à accuser et à traduire en justice sont souvent plus
coupables que leurs victimes. Les hommes haïssent le pécheur et
aiment le péché. Le Christ déteste le péché tout en aimant le pécheur.
Le même esprit doit animer ses disciples. L’amour chrétien est lent
à censurer, prompt à discerner les signes de la repentance, prêt à
pardonner, à encourager, à remettre et à raffermir sur le chemin de
la sainteté la personne qui s’égare.
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