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Le Meilleur Chemin
parce qu’elles seront de plus en plus inspirées par la foi et l’amour.
Elles seront intelligentes et ferventes. Nous acquerrons une confiance
plus ferme en Jésus, et nous ferons une expérience journalière et
vivante de sa puissance pour sauver parfaitement ceux qui viennent
à Dieu par lui.
En méditant sur les perfections du Sauveur, nous sentirons naître
en nous le désir d’être entièrement renouvelé et transformé à sa pure
image. L’âme désirera ardemment ressembler à celui qu’elle adore.
Plus nos pensées s’arrêteront sur Jésus-Christ, plus nous voudrons
parler de lui, et mieux nous le représenterons aux yeux du monde.
La Bible n’a pas été écrite pour les savants seulement ; elle a,
au contraire, été écrite pour le peuple. Les grandes vérités fonda-
mentales du salut y apparaissent aussi claires que le jour. Ce ne sont
pas ceux qui la lisent qui risquent de tomber dans l’erreur ou de
s’égarer mais ceux qui veulent suivre leur propre jugement au lieu
de la volonté de Dieu clairement révélée.
En ce qui concerne les enseignements des saintes Ecritures, ne
nous fions pas à l’opinion d’un homme. Etudions la Parole de Dieu
pour nous-même. Si nous laissons à d’autres le soin de réfléchir à
notre place, nous ne parviendrons pas au degré de développement
dont nous sommes capable. Par défaut d’exercice, les nobles facultés
de l’esprit s’atrophient au point qu’elles en arrivent à ne plus saisir la
signification profonde de la Parole de Dieu. Par contre, elles prennent
plus d’ampleur lorsqu’elles s’appliquent à saisir l’enchaînement des
vérités bibliques.
Rien n’est plus propre à fortifier l’intelligence que l’étude des
Ecritures. Aucun livre n’égale la Bible pour élever les pensées et
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pour donner de la vigueur aux facultés de l’âme. Si les hommes
l’étudiaient comme elle doit l’être, ils posséderaient une largeur
d’esprit, une noblesse de caractère et une constance de desseins qui
se rencontrent rarement à notre époque.
En revanche, on ne tire que peu de bien d’une lecture hâtive. On
peut lire la Bible tout entière sans en apercevoir les beautés et sans
en comprendre la signification profonde, qui reste cachée au lecteur
superficiel. Un passage étudié et médité jusqu’à ce qu’on en ait bien
saisi la signification et les rapports avec le plan du salut vaut mieux
que la lecture de plusieurs chapitres, faite sans but arrêté et sans
qu’on en ait tiré aucun enseignement positif. Ayez toujours votre