Page 45 - Le Meilleur Chemin (1981)

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La pierre de touche
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donner sa justice. Si vous vous donnez à lui et si vous l’acceptez
comme votre Sauveur, quelque coupable que votre vie ait pu être,
vous êtes, à cause de lui, considéré comme étant juste. Le caractère
de Jésus-Christ est substitué à votre caractère, et vous avez accès
auprès de Dieu comme si vous n’aviez jamais péché.
Il y a plus : Jésus change votre cœur ; il y habite par la foi. Ces
rapports avec Jésus par la foi et cette reddition constante de votre
volonté à la sienne, il faut les maintenir. Tant que vous le ferez, il
produira en vous “le vouloir et le faire, selon son bon plaisir”. Vous
pourrez donc dire : “Si je vis, ce n’est plus moi qui vis, c’est Christ
qui vit en moi ; si je vis maintenant dans la chair, je vis dans la foi
au Fils de Dieu, qui m’a aimé et qui s’est livré lui-même pour moi.”
Galates 2 :20
. C’est ainsi que Jésus pouvait dire à ses disciples : “Ce
n’est pas vous qui parlerez, c’est l’Esprit de votre Père qui parlera
en vous.”
Matthieu 10 :20
. Alors l’Esprit de Jésus-Christ, agissant
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en vous, vous permettra de manifester les mêmes dispositions que
lui, et vous accomplirez les mêmes œuvres : des œuvres de justice
et d’obéissance.
Nous n’avons donc en nous absolument rien dont nous puissions
tirer vanité. Nous n’avons aucun sujet de nous glorifier. C’est sur
la justice de Jésus qui nous est imputée, et sur celle que son Esprit
produit en nous et par nous, que reposent toutes nos espérances.
Quand on parle de la foi, il y a une distinction qu’il ne faut pas
perdre de vue. Il est un genre de croyance essentiellement distinct
de la foi. L’existence de Dieu, sa puissance et la véracité de sa
Parole sont des faits que Satan lui-même et ses anges dans leur for
intérieur ne peuvent nier. La Bible nous dit : “Les démons croient
aussi, et ils tremblent.”
Jacques 2 :19
. Mais ce n’est pas là de la
foi. La foi — celle qui est agissante par la charité et qui purifie
l’âme — n’est pas une simple adhésion à la Parole de Dieu ; c’est la
reddition complète entre les mains du Sauveur de notre cœur et de
toutes ses affections. C’est par le moyen de cette foi-là que l’âme
est transformée à l’image de Dieu. Et ainsi le cœur qui, dans sa
condition irrégénérée, ne se soumet pas à la loi de Dieu — il ne le
peut même pas — trouve désormais son plaisir dans la pratique de
ses saints préceptes et s’écrie avec le psalmiste : “Combien j’aime ta
loi ! Elle est tout le jour l’objet de ma méditation.”
Psaumes 119 :97
.