Page 52 - Le Meilleur Chemin (1981)

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Le Meilleur Chemin
un autre maître, ce que nous sommes toujours libres de faire. Si nous
avons les yeux constamment fixés sur Jésus, il nous gardera. En re-
gardant à lui, nous sommes en sûreté. Rien ne peut nous arracher de
sa main. En le contemplant sans cesse, “nous sommes transformés
en la même image, de gloire en gloire, par l’Esprit du Seigneur”.
2
Corinthiens 3 :18
.
C’est ainsi que les premiers disciples parvinrent à la ressem-
blance du Sauveur. Quand ils entendirent ses paroles, ils sentirent
qu’ils avaient besoin de lui. Ils le cherchèrent, le trouvèrent et le
suivirent. Ils vécurent avec lui à la maison, à table, dans les champs,
comme des élèves avec leur maître, recevant chaque jour les vérités
qui tombaient de ses lèvres. Comme des serviteurs, ils attendaient
ses ordres. Les disciples étaient des hommes “de la même nature
que nous”.
Jacques 5 :17
. Comme nous, ils devaient lutter contre le
péché et avaient besoin de la grâce divine pour suivre le sentier de
la sainteté.
Jean lui-même, le disciple bien-aimé en qui l’image du Sau-
veur se trouve le plus parfaitement reproduite, ne possédait pas
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naturellement de dispositions particulières. Non seulement il était
impérieux et ambitieux, mais encore impétueux et irritable sous l’of-
fense. Toutefois, à mesure que le caractère divin se révéla à lui, il
eut conscience de ses imperfections et en fut humilié. La force et
la patience, la puissance et la tendresse, la majesté et la douceur
qu’il contemplait dans la vie quotidienne du Fils de Dieu remplis-
saient son cœur d’admiration et d’amour. Jour après jour, son âme
était attirée vers lui et le “moi” absorbé par l’amour de son Maître.
Son caractère susceptible et ambitieux céda à la puissance de Jésus.
Son cœur fut changé par l’influence régénératrice du Saint-Esprit.
L’amour du Sauveur transforma son caractère. C’est là le résultat
certain de l’union avec Jésus. Il renouvelle tout l’être de celui dans
le cœur duquel il habite. Son esprit et son amour touchent le cœur,
subjuguent l’âme et élèvent les pensées et les désirs vers le Dieu du
ciel.
Après l’ascension du Christ, ses disciples conservèrent le sen-
timent de sa présence. C’était une présence personnelle, pleine
d’amour et de lumière. Le doux Maître qui avait marché, conversé et
prié avec eux, qui avait adressé à leurs cœurs des paroles de consola-
tion et d’espérance, avait été enlevé du milieu d’eux pour s’en aller