Page 189 - Messages choisis volume 1 (2002)

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S’abstenir de fixer des dates
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concernant la fixation de dates, 21 juin 1851. A conserver avec soin.”
Je l’ai ouverte, et voici ce que j’y ai lu :
“Récit d’une vision que le Seigneur a donnée à sœur White, le
21 juin 1851, à Camden, New York. Le Seigneur m’a montré que le
message doit aller de l’avant et qu’il ne faut pas le faire dépendre du
temps, car la question du temps ne sera jamais plus un objet de foi.
J’ai vu que quelques-uns s’excitaient à tort, en prêchant le temps ;
le message du troisième ange peut se suffire, sans faire intervenir
la question du temps ; il ira de l’avant avec une grande puissance,
accomplissant son œuvre, et sera abrégé en justice.
[221]
”J’ai vu que quelques-uns font tout aboutir à l’automne prochain ;
ils se livrent à des calculs et vendent leurs propriétés eu égard à ce
temps. J’ai vu qu’il y a là une erreur, pour la raison que voici : au lieu
de s’adresser à Dieu jour après jour, afin de connaître le devoir du
moment, ces personnes ont regardé en avant et abouti à des calculs
selon lesquels l’œuvre devrait prendre fin cet automne : cela, sans
interroger Dieu touchant le devoir quotidien. — E. G. White.
”Copié à Milton, le 29 juin 1851, A. A. G.”
C’est ici le document sur lequel je suis tombée lundi passé en
examinant mes écrits. En voici un autre qui concernait un individu
qui fixait une date en 1884 et donnait une grande publicité à ses
arguments destinés à soutenir ses théories. Au congrès de Jackson
[Michigan], on me rapporta ce qu’il faisait, et j’ai dit à mes auditeurs
qu’il ne fallait pas prêter attention à la théorie de cet homme, car
l’événement par lui annoncé n’aurait pas lieu. Les temps et les
moments constituent le monopole de Dieu. Pourquoi Dieu ne nous
les a-t-il pas fait connaître ? — Parce que nous ne saurions en faire
un bon usage. Une telle connaissance, si elle était en possession
de notre Eglise, aurait pour effet de beaucoup retarder l’œuvre de
Dieu qui consiste à préparer un peuple capable de rester debout au
grand jour qui vient. Notre vie ne doit pas dépendre d’excitations
relatives au temps. Nous ne devons pas nous laisser envahir par des
spéculations concernant les temps et les moments que Dieu ne nous
a pas révélés. Jésus a ordonné à ses disciples de veiller, mais non en
vue d’un temps précis. Ses disciples doivent se ranger parmi ceux
qui sont aux ordres de leur Capitaine ; ils doivent veiller, attendre,
prier, travailler, à mesure qu’approche le temps de la venue de leur
Seigneur ; mais personne ne pourra prédire exactement le moment :