Page 264 - Messages choisis volume 1 (2002)

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Messages choisis volume 1
divin à David et Salomon, ces hommes qui jouissaient de la faveur
de Dieu. Il se vantait de réussir à contrecarrer le dessein de Dieu
concernant le salut de l’homme par le moyen de Jésus-Christ.
Dans le désert de la tentation, le Christ fut privé de nourriture
pendant quarante jours. En certaines occasions, Moïse était resté tout
aussi longtemps sans nourriture, mais sans ressentir les aiguillons
de la faim. Il n’avait pas été tenté et harcelé par un vil et puissant
ennemi, comme l’a été le Fils de Dieu. Il avait été élevé au-dessus
du niveau humain et particulièrement soutenu par la gloire divine
qui l’enveloppait.
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L’homme soumis aux terribles effets du péché
Satan avait si bien réussi à tromper les anges de Dieu et à faire
tomber le noble Adam, qu’il pensait pouvoir vaincre le Christ dans
son état d’humiliation. Il éclatait de joie en pensant au résultat
de ses tentations : l’accroissement du péché, par de continuelles
transgressions de la loi de Dieu pendant plus de quatre mille ans.
Il avait amené la ruine de nos premiers parents, introduit le péché
et la mort dans le monde, et conduit à la ruine des multitudes de
tous âges, de tous pays, de toutes classes sociales. Par son pouvoir il
avait dominé sur des villes et des nations à tel point que leur péché
avait provoqué la colère de Dieu et les avait fait détruire par le feu,
l’eau, les séismes, l’épée, la famine et la peste. Par ses subtilités
et ses efforts inlassables il avait exercé une domination sur leurs
appétits et intensifié leurs passions à un degré tel que l’image de
Dieu en l’homme en avait été défigurée et presque oblitérée. La
dignité physique et morale de l’homme avait été à tel point détruite
qu’il ne possédait plus qu’une vague ressemblance avec le caractère
et les nobles perfections corporelles qui avaient caractérisé le digne
Adam en Eden.
Au moment de la première venue du Christ, Satan avait fait dé-
choir l’homme de sa pureté originelle et avait terni l’or fin par le
péché. De l’homme, créé pour être un souverain en Eden, il avait
fait un esclave de la terre, gémissant sous la malédiction du pé-
ché. L’auréole de gloire que Dieu avait accordée au saint Adam,
et qui le recouvrait comme un vêtement, s’éloigna de lui après sa
transgression. La lumière de la gloire divine ne pouvait couvrir la