Ellen G. White et ses écrits
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On peut tirer de précieuses leçons de l’étude de la vie du Christ.
Des pharisiens envieux faussaient le sens des actes et des paroles
du Christ, qui eussent profité à leur entendement spirituel s’ils les
avaient reçus comme il convenait. Au lieu d’admirer sa bonté, ils
l’accusaient d’impiété, en présence de ses disciples : “Pourquoi votre
maître mange-t-il avec les publicains et les gens de mauvaise vie ?”
Matthieu 9 :11
. Plutôt que de s’adresser directement à notre bon
Sauveur, dont la réponse les aurait convaincus de malice, ils parlaient
aux disciples, avec l’espoir que leurs accusations agiraient comme
un mauvais levain et leur feraient un grand tort. Si le Christ avait
été impie, il aurait perdu son ascendant sur ses disciples croyants.
Mais les disciples, qui avaient confiance en Christ, ne voulurent pas
accueillir les insinuations perfides de ses méchants accusateurs.
Désireux de faire censurer les disciples, ces méchants accusateurs
revinrent fréquemment au Christ avec cette question : Pourquoi tes
disciples font-ils ce qui n’est pas permis ? Et quand notre Seigneur
faisait à leurs yeux figure de transgresseur, ils s’adressaient à ses
disciples plutôt qu’à lui-même, pour semer le doute dans le cœur de
ceux qui le suivaient.
C’est ainsi qu’ils s’efforçaient de provoquer le doute et le dissen-
timent. Tout leur semblait bon pour insinuer le doute dans les cœurs
du petit troupeau, et les faire chercher en lui quelque faute qui pût
faire obstacle à l’œuvre bienfaisante de l’Evangile de Jésus-Christ.
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Il faut s’attendre à ce que des tentatives semblables soient re-
nouvelées auprès des croyants de notre temps. Le Seigneur Jésus
lit dans les cœurs ; il discerne les intérêts et les desseins de tous les
hommes en ce qui concerne sa personne et ses disciples croyants.
Il répond aux pensées secrètes de ceux qui cherchent à le prendre
en faute : “Ce ne sont pas ceux qui se portent bien qui ont besoin
de médecin, mais les malades.”
Matthieu 9 :12
. Ces pharisiens or-
gueilleux entretenaient une haute opinion de leur propre piété et de
leur sainteté, et ils étaient prêts à condamner les autres. — Lettre
206, 1906.
La messagere du Seigneur
La nuit dernière, en vision, j’étais debout devant une assemblée
de nos membres, délivrant un message énergique concernant la vérité