Page 125 - Messages choisis volume 1 (2002)

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Un appel au réveil
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tuaire, et qu’une sentence finale, irrévocable, est sur le point d’être
prononcée sur chacun ?
Dans quelle condition nous trouvons-nous en ce jour terrible et
solennel ? Hélas, que d’orgueil domine dans l’Eglise, que d’hypo-
crisie, de mensonge, que d’amour du vêtement, de frivolité, d’amu-
sement, que d’ambition de s’élever au-dessus des autres ! Tous ces
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péchés ont obscurci l’intelligence, empêchant de discerner les va-
leurs éternelles. Ne voulons-nous pas sonder les Ecritures pour voir
où nous en sommes dans l’histoire du monde ? N’allons-nous pas
comprendre l’importance de l’œuvre qui s’accomplit actuellement
pour nous, et voir quelle attitude nous devons prendre tandis que se
poursuit l’œuvre d’expiation ? Un changement total doit s’opérer si
nous avons le moindre souci de notre salut. Nous devons rechercher
le Seigneur dans une vraie repentance et confesser nos péchés avec
une profonde contrition, pour qu’ils soient effacés.
Ne restons pas plus longtemps sur un terrain enchanté. La fin
du temps de grâce approche à grands pas. Que chacun se demande :
Dans quelle condition est-ce que je me trouve devant Dieu ? Nous
ignorons si nos noms ne doivent pas apparaître bientôt sur les lèvres
du Christ pour qu’une décision finale soit prise à notre sujet. Quelle
sera cette décision ? Serons-nous comptés parmi les justes ou dé-
nombrés parmi les méchants ?
L’Eglise doit se lever et se repentir
Que l’Eglise se lève et se repente devant Dieu de ses infidélités.
Que les sentinelles se réveillent et fassent clairement retentir le son
de leurs trompettes. Il faut donner un avertissement précis. Dieu
donne cet ordre à ses serviteurs : “Crie à plein gosier, ne te retiens
pas, élève ta voix comme une trompette, et annonce à mon peuple
ses iniquités, à la maison de Jacob ses péchés !”
Ésaïe 58 :1
. Il faut
fixer l’attention des auditeurs ; sinon tout effort reste vain ; même
si un ange du ciel venait leur parler, ses paroles n’auraient pas plus
d’effet que si elles étaient prononcées à l’oreille d’un mort.
L’Eglise doit se mettre au travail. L’Esprit ne viendra que si
elle lui prépare la voie. On doit sonder son cœur avec soin. On
doit persévérer dans la prière, d’un commun accord, et s’emparer
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des promesses divines par la foi. Il ne s’agit pas de couvrir son