Page 149 - Messages choisis volume 1 (2002)

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Des appels particuliers dans le ministère public
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prié et parlé dans la grande chapelle pleine d’étudiants. C’est avec
beaucoup de liberté que j’ai pu parler de la bonté et des compassions
de Dieu, de la condescendance et du sacrifice de Jésus-Christ, de la
récompense céleste qu’il nous a procurée, de la victoire finale, et du
privilège de pouvoir être chrétien.
Le professeur Prescott s’est levé pour parler, mais son émotion
était telle que pendant cinq minutes il ne put prononcer un seul mot
et ne put s’empêcher de pleurer devant tous. Enfin il put dire : “Je
suis heureux d’être chrétien.” Après avoir parlé pendant environ cinq
minutes, il donna à tous l’occasion de s’exprimer. On entendit bien
des témoignages, mais il me semblait qu’une partie de l’auditoire
n’avait pas été atteinte. Nous invitâmes à s’avancer tous ceux qui ne
se sentaient pas prêts pour la venue du Christ et n’étaient pas sûrs
d’être acceptés par Dieu. J’eus l’impression que toute la maison était
en mouvement. On donna alors à tous l’occasion de s’exprimer, puis
nous eûmes un moment de prière et il sembla que la bénédiction du
Seigneur atteignait les cœurs.
Ensuite nous nous sommes séparés par groupes et avons conti-
nué cet effort pendant deux heures encore ; l’Esprit du Seigneur fit
sentir sa présence à l’assemblée d’une manière remarquable. Plu-
sieurs de ceux qui n’avaient eu aucune expérience religieuse, des
incroyants venant du dehors, firent alors une bonne expérience dans
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la vie religieuse. L’œuvre ne fait que progresser en profondeur. Le
Seigneur est à l’œuvre ; il poursuivra son action à mesure que nous
saurons lui préparer la voie pour lui permettre de révéler sans danger
sa puissance en notre faveur. — Lettre 75, 1888.
A San Francisco, un appel à s’avancer
Le vendredi 21 décembre [1900], je me suis rendue à San Fran-
cisco où je devais passer la semaine de prière. J’ai parlé à l’église
réunie là, le sabbat après-midi, bien que faible au point de devoir
me tenir des deux mains à la chaire pour garder mon équilibre. Je
demandai au Seigneur de me donner la force de parler à l’auditoire.
Il entendit ma prière et me fortifia. C’est avec une grande liberté que
je pus parler sur
Apocalypse 2 :1-5
.
Je me sentis profondément remuée sous l’action de l’Esprit de
Dieu et mes auditeurs se montrèrent vivement impressionnés par