Page 192 - Messages choisis volume 1 (2002)

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Messages choisis volume 1
réponse est celle-ci : le seul message dont je suis chargée, c’est de
dire qu’il nous faut travailler maintenant, pendant qu’il fait jour, car
la nuit vient, où personne ne pourra travailler. C’est maintenant, oui,
maintenant, qu’il nous faut veiller, travailler et attendre. La Parole
du Seigneur nous fait savoir que la fin de toutes choses approche ;
elle déclare de la manière la plus explicite que chacun doit faire en
sorte que la vérité soit implantée en son cœur pour qu’elle dirige
la vie et sanctifie le caractère. L’Esprit de Dieu est à l’œuvre pour
que la vérité de la Parole inspirée soit gravée dans l’âme et que tous
ceux qui font profession de suivre le Christ possèdent une sainte
joie communicable à d’autres. Le temps propice au travail, pour
nous, c’est maintenant ; je dis bien : maintenant, pendant que dure
le jour. A personne il n’est commandé de sonder les Ecritures pour
découvrir, si possible, le moment où le temps de grâce prendra fin.
Dieu ne confie aucun message semblable à des lèvres mortelles. Il
ne veut pas qu’une langue mortelle annonce ce qu’il a caché dans
ses conseils secrets. —
The Review and Herald, 9 octobre 1894
.
Veillez et priez
Je ne puis spécifier le temps où aura lieu l’effusion du Saint-
Esprit, — où un ange puissant descendra du ciel, joignant sa voix à
celle du troisième ange pour achever l’œuvre en faveur du monde ;
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mon message est celui-ci : notre seule sécurité réside dans le fait
d’être prêts pour le rafraîchissement céleste, d’avoir nos lampes
prêtes et allumées. Le Christ nous a dit de veiller, “car le Fils de
l’homme viendra à l’heure où vous n’y penserez pas”. “Veillez et
priez” : tel est l’ordre que notre Rédempteur nous a donné. Jour après
jour cherchons à être éclairés par l’Esprit de Dieu, pour qu’il accom-
plisse sur l’âme et le caractère la mission dont il est chargé. Combien
de temps a été gaspillé à des choses insignifiantes ! Repentez-vous
et convertissez-vous, pour qu’un temps de rafraîchissement vienne
de la part du Seigneur. —
The Review and Herald, 29 mars 1892
.
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