Page 211 - Messages choisis volume 1 (2002)

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La loi parfaite
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comme un bon maître d’école et leur montre comment revenir à une
attitude d’obéissance envers Dieu.
Il n’y a ni sûreté, ni repos, ni justification dans la transgression
de la loi. Aucun homme ne peut espérer être trouvé innocent devant
Dieu, en paix avec lui par les mérites du Christ, aussi longtemps
qu’il persiste à pécher. Il doit mettre fin à ses transgressions et
devenir loyal et sincère. Quand le pécheur se regarde dans le grand
miroir moral, il aperçoit ses défauts de caractère. Il se voit tel qu’il
est, taché, souillé, condamné. Il sait que la loi ne peut aucunement
enlever la culpabilité ou pardonner le transgresseur. Il doit aller plus
loin. La loi n’est qu’un pédagogue pour nous conduire au Christ. Il
doit porter ses regards sur le Sauveur qui se charge de nos péchés.
Dès que le Christ lui est révélé sur la croix du Calvaire, succombant
sous le poids des péchés du monde entier, le Saint-Esprit lui montre
l’attitude de Dieu à l’égard de tous ceux qui se repentent de leurs
transgressions. “Car Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son
Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais
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qu’il ait la vie éternelle.”
Jean 3 :16
.
Chacun de nous doit prendre garde, plus qu’il ne l’a jamais fait,
à un “Ainsi dit le Seigneur”. Il y a des personnes qui manquent
de loyauté à l’égard de Dieu, qui profanent son saint sabbat, qui
ergotent sur les plus claires déclarations de la Parole, qui tordent le
sens des Ecritures, et font en même temps des efforts désespérés pour
justifier leur désobéissance par l’Ecriture. Mais la Parole condamne
de telles pratiques, tout comme elle condamnait les scribes et les
pharisiens contemporains du Christ. Il nous faut savoir ce qu’est la
vérité. Imiterons-nous les pharisiens ? Nous détournerons-nous du
plus grand Maître que le monde ait jamais connu pour adopter des
traditions, des maximes et des paroles d’hommes ?
Conséquences qu’entraîne la transgression de la loi
Il y a bien des croyances que l’esprit n’a pas le droit de partager.
Adam crut au mensonge de Satan, à ses perfides insinuations diri-
gées contre le caractère de Dieu. “L’Eternel Dieu donna cet ordre à
l’homme : Tu pourras manger de tous les arbres du jardin ; mais tu ne
mangeras pas de l’arbre de la connaissance du bien et du mal, car le
jour où tu en mangeras, tu mourras.”
Genèse 2 :16, 17
. Quand Satan