Page 234 - Messages choisis volume 1 (2002)

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Messages choisis volume 1
Les types et les ombres du service lévitique, avec les prophéties,
ne donnaient aux Israélites qu’une vue peu claire de la miséricorde
et de la grâce que le Christ a révélées au monde. La signification
des types et des ombres annonçant le Christ fut dévoilée à Moïse.
Il a vu la fin de ce qui allait être aboli quand par la mort du Christ
le type rencontrerait son antitype. Il comprit que l’homme ne peut
observer la loi morale que grâce au Christ. En transgressant cette loi
l’homme avait introduit le péché dans le monde, et par le péché la
mort. Le Christ devint la propitiation pour le péché de l’homme. Il
offrit sa perfection de caractère en lieu et place de l’état de péché de
l’homme. Il prit sur lui la malédiction attachée à la désobéissance.
Les sacrifices et les offrandes préfiguraient le sacrifice qu’il allait
accomplir. L’agneau immolé était un type de l’Agneau qui ôte le
péché du monde.
De voir ce que représentait ce qui allait être aboli, le Christ révélé
dans la loi, le visage de Moïse en était illuminé. Le ministère de la
loi gravée sur des pierres était un ministère de mort. Sans Christ,
le transgresseur resterait sous la malédiction prononcée par la loi,
sans aucun espoir de pardon. Le ministère n’avait aucune gloire
par lui-même ; c’est le Sauveur promis, révélé dans les types et les
ombres, qui rendait glorieuse la loi morale.
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Le désir de Paul était que ses frères pussent voir la grande gloire
d’un Sauveur pardonnant le péché, qui donnait toute sa signification
à l’économie juive tout entière. Il désirait aussi qu’il leur fût donné
de comprendre qu’en venant au monde pour mourir en sacrifice au
profit de l’homme, le Christ avait fait que le type rencontrait son
antitype.
La loi cérémonielle a perdu sa force lorsque le Christ est mort
sur la croix en guise de sacrifice pour le péché. Elle était néanmoins
en rapport avec la loi morale, ce qui la rendait glorieuse. Le tout
portait l’empreinte de la divinité et exprimait la sainteté, la justice
de Dieu. Et si le ministère d’une dispensation qui allait être abolie
était glorieux, combien plus glorieuse la réalité, quand le Christ a
été révélé, communiquant à tous les croyants son Esprit vivifiant et
sanctifiant !
La proclamation de la loi des dix commandements fut accompa-
gnée d’une éclatante manifestation de gloire et de majesté. Comment
le peuple fut-il affecté par cette manifestation de puissance ? — Il