Page 245 - Messages choisis volume 1 (2002)

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La Parole faite chair
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Par sa sagesse le monde n’a pas connu Dieu. Sa conception
mentale n’a pas été élargie et agrandie par une juste estimation du
caractère divin, n’ayant eu qu’une connaissance imparfaite de ses
attributs. Les esprits n’ont pas été ennoblis conformément au vouloir
divin, aussi se sont-ils plongés dans l’idolâtrie la plus grossière. “Se
vantant d’être sages, ils sont devenus fous ; et ils ont changé la gloire
du Dieu incorruptible en images représentant l’homme corruptible,
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des oiseaux, des quadrupèdes, et des reptiles.”
Romains 1 :22, 23
.
Voilà ce que valent les acquisitions et les connaissances en l’absence
du Christ.
“Je suis le chemin, la vérité, et la vie, a déclaré le Christ ; nul ne
vient au Père que par moi.”
Jean 14 :6
. Le Christ a reçu le pouvoir de
donner la vie à toutes créatures. “Comme le Père qui est vivant m’a
envoyé, et que je vis par le Père, ainsi celui qui me mange vivra par
moi.” “C’est l’esprit qui vivifie ; la chair ne sert de rien. Les paroles
que je vous ai dites sont esprit et vie.”
Jean 6 :57, 63
. Ici le Christ ne
fait pas allusion à sa doctrine, mais bien plutôt à sa personne, à son
caractère divin. Il dit encore : “En vérité, en vérité, je vous le dis,
l’heure vient, et elle est déjà venue, où les morts entendront la voix
du Fils de Dieu ; et ceux qui l’auront entendue vivront. Car, comme
le Père a la vie en lui-même, ainsi il a donné au Fils d’avoir la vie en
lui-même. Et il lui a donné le pouvoir de juger, parce qu’il est Fils
de l’homme.”
Jean 5 :25-27
.
Ce que signifie la naissance du Christ
Dieu et le Christ prévoyaient dès le commencement l’apostasie
de Satan et la chute d’Adam, amenée par le pouvoir séducteur de
l’apostat. Le plan du salut avait pour but de racheter la race déchue,
de lui accorder une nouvelle épreuve. Le Christ fut désigné à l’office
de Médiateur par la volonté de Dieu ; dès les temps éternels il fut
destiné à devenir notre substitut et notre garant. Dès avant la créa-
tion du monde, il fut convenu que le Christ revêtirait l’humanité.
“Tu m’as formé un corps” (
Hébreux 10 :5
), dit le Christ. Quand la
plénitude des temps fut accomplie, alors seulement il est venu sous
une forme humaine. Il naquit alors comme un bébé à Bethléhem.
Personne, parmi ceux qui sont nés dans le monde, pas même le
mieux doué des enfants de Dieu, n’a été salué par des démonstra-
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