Page 254 - Messages choisis volume 1 (2002)

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Messages choisis volume 1
lement comme fils et filles de Dieu. Ils se rendront compte qu’ils
ont reçu force et pardon de la même source, à savoir de Jésus-Christ,
lequel a été crucifié à cause de leurs péchés. Ils savent qu’ils doivent
laver les robes de leurs caractères dans son sang, pour être agréés
par le Père en son nom, s’ils veulent faire partie de la glorieuse
assemblée des saints, revêtus des robes blanches de justice.
Un en Christ
S’il est vrai que les enfants de Dieu sont un en Christ, que doit
penser Jésus des castes, des distinctions sociales, des barrières qui
séparent les hommes les uns des autres, en raison de la couleur, de
la race, de la position, de la richesse, de la naissance, ou des acqui-
sitions ? Le secret de l’unité réside dans l’égalité des croyants en
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Christ. La cause des divisions, de la discorde, des différends, c’est
la séparation d’avec le Christ. Le Christ est le centre qui doit tout
attirer à soi ; plus nous approchons du centre, plus nous nous rap-
prochons les uns des autres par le sentiment, la sympathie, l’amour,
reproduisant toujours mieux le caractère et l’image de Jésus. Dieu
ne fait pas acception de personnes.
Jésus savait le néant des pompes terrestres et ne leur accordait
aucune attention. La dignité de son âme, l’élévation de son caractère,
la noblesse de ses principes le plaçaient bien au-dessus des vaines
modes de ce monde. Bien que “méprisé et abandonné des hommes,
homme de douleur et habitué à la souffrance” (
Ésaïe 53 :3
), au dire
du prophète, il aurait pu être estimé le plus grand parmi les nobles de
la terre. Les meilleurs cercles de la société humaine l’auraient cour-
tisé s’il avait consenti à accepter leurs faveurs, mais lui ne désirait
pas les applaudissements des hommes et il faisait son chemin en de-
hors de toute influence humaine. Richesse, position, rang conforme
à toutes les variétés et les distinctions d’humaine grandeur étaient
moins que rien pour lui qui avait abandonné l’honneur et la gloire
célestes et qui, privé de toute splendeur humaine, ne s’adonnait à
aucun luxe, et ne s’ornait que d’humilité.
Les petits, les pauvres accablés de soucis et de peines, ne
voyaient rien dans la vie et l’exemple de Jésus qui pût leur faire
supposer qu’il ne connaissait pas leurs épreuves, ni la pression exer-
cée sur eux par les circonstances, et qu’il ne savait leur accorder sa