Page 314 - Messages choisis volume 1 (2002)

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Messages choisis volume 1
son mauvais état, il se voit condamné sans appel par une juste loi.
Cependant, il n’a pas été abandonné sans espoir à la détresse où l’a
plongé le péché ; en effet, c’est pour sauver le transgresseur de la
ruine que Celui qui était égal à Dieu a offert sa vie sur le Calvaire.
“Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que
quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle.”
Jean 3 :16
.
Notre sacrifice propitiatoire
Jésus était la majesté du ciel, le chef aimé des anges ; ceux-
ci se faisaient un plaisir de lui obéir. Il était un avec Dieu, “dans
le sein du Père” (
Jean 1 :18
), mais il n’a pas désiré être égal à
Dieu tant que l’homme était perdu dans le péché et la misère. Il
descendit de son trône, quitta son sceptre royal et sa couronne, et
revêtit l’humanité par-dessus sa divinité. Il s’humilia jusqu’à la mort
de la croix, pour que l’homme eût l’honneur de siéger avec lui sur
son trône. Nous avons en lui une offrande parfaite, un sacrifice infini,
un puissant Sauveur, capable de sauver jusqu’au bout tous ceux qui
par lui s’approchent de Dieu. Son amour l’a poussé à venir révéler
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son Père, réconcilier l’homme avec Dieu, faire de lui une nouvelle
créature renouvelée à l’image de son Créateur.
Jésus est notre sacrifice expiatoire. Nous ne pouvons expier par
nous-mêmes ; mais nous pouvons, par la foi, accepter l’expiation
déjà consommée. “Christ aussi a souffert une fois pour les péchés,
lui juste pour les injustes, afin de nous amener à Dieu.”
1 Pierre
3 :18
. “Ce n’est pas par des choses périssables ... que vous avez été
rachetés,... mais par le sang précieux de Christ, comme d’un agneau
sans défaut et sans tache.”
1 Pierre 1 :18, 19
. C’est par un sacrifice
infini et par des souffrances indicibles que notre Rédempteur a mis
le salut à notre portée. Il a passé dans ce monde privé d’honneurs,
inconnu ; par cette étonnante condescendance et cette humiliation il
voulait exalter l’homme et lui conférer des honneurs éternels et d’im-
mortelles joies dans les parvis célestes. Au cours des trente années
de sa vie terrestre son cœur éprouva des angoisses inconcevables.
Le sentier qui le conduisit du berceau au Calvaire était assombri par
la tristesse et la douleur. Il fut un homme de douleurs, connaissant
la souffrance, il éprouva des angoisses indescriptibles. Il aurait pu